Début 2019, l'installation de plusieurs milliers de caméras capables de reconnaître les visages a été annoncée à Belgrade, ce qui placerait toute la ville sous l'œil toujours attentif de la vidéosurveillance intelligente. Depuis lors, un groupe informel de citoyens, réunis autour du site https://hiljade.kamera.rs/en/home/, attire l'attention du public sur tous les problèmes et les conséquences de l'introduction d'une surveillance capable de surveiller chaque citoyen à tout moment lors de ses déplacements dans la ville.
Qu’on ne s’y trompe pas : arrondir son ticket de caisse au profit de Espérance banlieues, ce n’est pas soutenir un projet républicain, ni lutter contre les inégalités scolaires. C’est, à petite échelle, financer un projet d’extrême-droite antirépublicain, raciste, antisémite, LGBTphobe… et une école maltraitante.
La célèbre formule de Tancrède Falconeri dans le Guépard, « Il faut que tout change pour que rien ne change », peut-elle s’appliquer au monde de la tech ? En matière d’agents intelligents, si le contexte se modifie, les imaginaires persistent. Mais l’utopie d’hier est en train de se réaliser aujourd’hui.
Voilà-voilà, pas de voiture volante, mais une IA qui te dit comment t'habiller parce que tu ne veux pas passer la tête par ta fenêtre, ou prendre le risque de devoir retirer un pull...
Et si heures plus tard, un vent se lève, une tornade déboule dans le salon, sans prévenir...
Qui aurait pu prédire ?!!???
Les signataires demandent une prohibition totale, maintenue tant qu’aucun consensus scientifique ni soutien populaire ne garantira une mise en œuvre sûre et contrôlable.
À qui ? Ils se le demandent à eux-même ? Aux supervillains ?
Et alors cette idée que la "prohibition totale" pourrait n'être levée qu'avec un "consensus", mouah ah ah ah, laissez nous rigoler. Ces représentants d.Etat et de structure supra nationale ne savent déjà pas agir sur la vente darle dans le monde et ils voudraient pouvoir agir sur du code informatique. Ils sont désespérants !
Dans L'Anti-Œdipe, Deleuze et Guattari décrivent le capitalisme comme une machine schizophrénique. Il détruit toutes les structures, toutes les lois, toutes les frontières, pour ensuite les reproduire sous forme de marchandises. C'est là que naît le paradoxe : la société craint la psychose, mais l'imite dans son propre rythme. La production de sens, de biens, d'identité et d'information est devenue ininterrompue, sans limite, euphorique. L'état schizophrénique — la dissolution de l'identité, le flux du désir, la perte du centre — n'est plus l'exception, mais la norme. Chez Deleuze et Guattari, la schizophrénie devient la dernière liberté de l'homme, celle qui échappe à toute organisation et crée de nouvelles connexions entre tout ce qui a été brisé.
Détruire pour ensuite reproduire sous forme de marchandises, c'est tellement ça. Je n'avais pas les mots. Les voilà. 🫥
Quelle indignité ! (...)
Blague à part, courage à cette femme qui porte haut les combats de l'ouverture d'esprit !
Tout est dit non ?
Ça pue !
Tout faire pour que la contagion ne s'étende pas à nos douces contrées de bisounours :(( !!
Mais la lotta continua !!!
« Cet événement n’est pas anecdotique, a déclaré son éditeur, Lux, dans un communiqué. Il ne concerne pas qu’un historien américain, qu’une seule université. Il témoigne d’un étiolement rapide des droits démocratiques en Amériques. Quiconque tient pour fondamentaux la liberté de penser, la sécurité des personnes et le règne de la justice devrait être interpellé par cette situation. »
Foutrement intéressant toutes ces réflexions.
Un peu plus décevantes, certaines des réactions d'auteur•ices.
"On ne détruit pas la maison du maître avec les outils du maître” comme nous le rappelle si bien Audre Lorde.
(...) l’élu ou le ministre trahit sa fonction en utilisant ses pouvoirs dans un but contraire au bien commun et au droit pénal, il doit donc répondre devant la justice pénale et n’a aucun privilège à revendiquer.
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Marché au pas cadencé !!!
De la pertinence de remettre chacune et chacun à sa place...
Je découvre ce texte à 3h30 du matin, en route liberté, au camping, à la pointe bretonne, sous Lorient. Ces mots vibrent en moi.
Contrainte à la normalité de la vie carcérale, soumise à la volonté d’autrui, soumise au diktat du temps et à une « structure quotidienne », confrontée à la bureaucratie et à des règles mesquines, et presque complètement coupée de mes proches et de la Terre mère, cette expérience me conforte chaque jour davantage dans ma décision de ne pas accepter comme une fatalité ce monstre qu’est la société, mais de continuer à me battre pour une autre façon d’être ensemble, pour une autre relation avec le monde vivant.
Et je voudrais moi aussi rappeler le vieux proverbe chinois : « Celui qui lit ceci est stupide ! »
De plus en plus de compagnies ouvrent leurs propres lieux intermédiaires en milieu rural, relève Margot Quénéhervé du Syndicat des Entreprises du Spectacle Vivant Public (SYNDEAC), rejoignant ainsi le souhait d’Éric Vanelle d’investir tous ces lieux non utilisés – salles des fêtes, places, jardins et autres écoles désertées – qui fleurissent dans les territoires ruraux.
Or que fait-on aujourd'hui dans le Dunkerquois ? On met des gigafactories et on implante McCain qui va cultiver des patates. On va détruire les dernières zones naturelles inondables pour faire des frites. (…)
Pendant qu’on coupe dans les services publics, qu’on réforme l’assurance chômage et qu’on serre la vis aux minima sociaux, l’État organise la redistribution à l’envers. L’argent versé sans conditions alimente les profits, les délocalisations, et les plans de licenciements massifs.
(...) le massacre d’une population, et notamment d’enfants, n’est pas un avis politique, c’est un fait», (...)
Pour l'instant, 6 semaines après les faits, je n'ai vu que le Figaro mettre en lumière cette histoire.
Ensemble, les Big Five possèdent environ 230 navires de pêche, dont plusieurs font partie des plus grands navires du monde. Le plus emblématique, l’Annelies Ilena, mesure 145 mètres de long et capture 400 tonnes de poisson par jour (autant que 1000 petits bateaux de pêche artisanale en une journée). Si on alignait tous leurs navires à la suite, ils s’étendraient sur près de 10 kilomètres.
Voilà à quoi sert le journalisme d'enquête. Travail impeccable de synthèse pour comprendre et se faire une idée de la démesure des techniques et des politiques carnassières qui les pilotent.