Cette critique se développe de nos jours selon trois axes principaux : la tyrannie des algorithmes et de l'intelligence artificielle, l'assujettissement aux dispositifs de surveillance numérique, avec les violations de la vie privée que cela entraîne, et l'impact environnemental du numérique, aggravant la crise climatique.
Gros dossier, grosse lecture, gros Lundi Matin !
J'ai aimé lire cette histoire, ces témoignages et l'humour dissimulé donnent une perspective réaliste à cette guerre.
Signant sous le pseudo d’Henri Scala, ce grand flic passionné de BD - sa bibliothèque familiale regorge de plus de 10 000 volumes -, a déjà plongé les lecteurs dans le monde sulfureux des indics avec GoST 111, couronné du Fauve polar SNCF à Angoulême en 2021, avant de revenir un an plus tard avec Cristal 417, qui retrace les premiers pas d’une jeune policière de la brigade criminelle.
Ça doit être lié à mon âge mais je trouve ces mesures tout ce qu'il y a de plus basique.
Les rapporteurs formulent 43 propositions parmi lesquelles :
l'interdiction des réseaux sociaux, hors messageries aux moins de 15 ans,
l'instauration d'un couvre-feu numérique de 22 heures à 8 heures,
la pérennisation et généralisation du dispositif "portable en pause" dans l'ensemble des établissements scolaires,
l'interdiction du téléphone dans les lycées,
la décroissance du numérique au sein de l'Éducation nationale,
la sensibilisation des parents par l'intégration des dangers des réseaux sociaux dans le carnet de santé,
la création d'un "délit de négligence numérique" pour sanctionner les manquements des parents notamment pour les enfants les plus jeunes.Serait-elle seule contre tous ???
« Avis de mobilisation générale – Rejoignez le camp de l’espoir radical » enfonce le clou : « Affronter l’obscurité, en parler, la fait gonfler, l’impose comme l’imaginaire référent, jetant son ombre sur les autres. Alors, lumiluttons, défendons l’option lumineuse, avec la même vigueur, la même légitimité qui anime nos indignations. » Les Utopiennes
Et où, dans ce bel article de blog de Mona Cholet, il est aussi question d'une intriguante série que j'ai envie de visionner, Station Eleven. Mais où se la procurer ?
Où ce sujet se révèle au lecteur du roman Aliénés de Fabrice Papillon chez Plon. Brillant !!
En français ?
Mé 🤮😤
Facette n°27
À l’inverse de cette binarité construite médiatiquement entre, d’un côté, les « zadistes » boueux·ses et hargneux·ses qui vivent du RSA au fond de la forêt, et de l’autre, les « gens normaux » qui travaillent et s’insèrent dans la société, il y a ces navettes, ces circulations, ces lignes de crêtes sur lesquelles on apprend à déceler des marges. Des couloirs, des brèches, de vastes parcelles. L’idée, c’est moins de créer des zones, avec un dedans et un dehors, que de multiplier les canaux et les courants qui se croisent, brassent. Nous revendiquons la joie de voyager entre les mondes, d’être multiples, plurilingues et incohérents. Nous refusons de choisir si nous en sommes ou pas : nous en sommes, c’est tout.
Jamais été à NDLL mais cette notion de "navette" me parle franchement. Comme si je vivais comme ça depuis l'adolescence. Passer d'un monde à l'autre, sans cesse.
Naviguant de lupanars branchés en quartiers mal famés, la lectrice / le lecteur pénètre ainsi un monde étranger au commun des mortels, plongeant dans une atmosphère des plus singulières. Le trait noir et blanc d’Alex W. Inker rehaussé au fusain donne à l’album cette teinte mystérieuse et évanescente, captivante de bout en bout, nous maintenant consciencieusement en eaux troubles. Et que dire de ces typographies art déco jalonnant tout l’album soulignant le souci du détail apporté au livre !
EBE !!
Pouah, pouah, pouah.
Encore merci Pacôme 😉
Un consortium libéral-autoritaire, tissé de solidarités d’affaires, de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de médias réactionnaires et d’élites traditionnelles, perd tout soutien populaire : au fil des élections, il passe de presque 50 % à moins de 10 % des voix et se demande comment garder le pouvoir sans majorité, sans parlement, voire sans démocratie. Cet extrême centre se pense destiné à gouverner par nature : sa politique est la meilleure et portera bientôt ses fruits. Quand les forces de répression avertissent qu’elles ne pourront faire face à un soulèvement généralisé, le pouvoir, qui ne repose sur aucune base électorale, décide de faire alliance avec l’extrême droite, avec laquelle il partage, au fond, à peu près tout, et de l’installer au sommet.
Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et Mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d’un libéralisme autoritaire imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable.