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Ah Ah, on va voir ça Imbattable !
HumourEtBandessiné, on rigole on rigole !
Afin d’enrichir ce récit captivant d’une vision artistique d’aujourd’hui, deux maîtres du 9e art - François Schuiten et Li Kunwu - ont créé à quatre mains des oeuvres originales en lien avec la construction du Pékin – Hankou. Ces deux artistes - l’un venu d’Orient, l’autre d’Occident - ont souvent représenté l’univers ferroviaire de Chine et d’Europe. Pour la première fois, ils unissent dans les pages de ce livre leur talent afin d’imaginer ensemble ce monde fascinant et disparu des pionniers du rail en Chine.
Ces deux dessinateurs sont venus en 2017-2018 au Musée Gorsline, steuplé !
Á l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, un pack de livres numériques du domaine public pour se replonger dans cet événement. Des romans et des témoignages à (re)lire pour continuer à faire vivre la Commune !
À #télécharger
My browser is rich ^^ - Je n'ai pas lu tout l'article de peur d'en savoir trop, mais le livre fait déjà envie.
Dans "La langue chienne", Hervé Prudon nous raconte dans un style étourdissant une effroyable histoire d'amour.
D' Hervé Prudon, Manchette disait : "J'ai de la considération pour cet homme, car il œuvre avec passion et capacité".
La #littérature pour s'échapper par le haut. Bon voyage !
Joseph Ponthus - RIP
Pour décrire au plus juste « la façon dont la vie de Kabris s’est construite », Christophe Granger, historien et sociologue, entreprend d’étudier les modes de socialisation qui ont façonné ses destins successifs. Comment il a, pour chacun, adapté ses expériences passées aux attentes des nouveaux univers sociaux, si contradictoires soient-ils, qui s’ouvraient à lui.
- Philippe Pataud Célérier
« Tout est gris, ou noir, dans les pages impressionnantes de Baptiste Deyrail. (…) On naviguerait presque entre néo-réalisme et cinéma expressionniste allemand. Il en ressort une atmosphère souvent oppressante mais aussi pas mal de poésie, surtout dans les paysages de nuit. »
- Actuabd.com
"En 2017, Gulbahar Haitiwaji a été victime d'un piège machiavélique tissé par l'appareil sécuritaire chinois. Cette Ouïghoure basée en France a été contrainte de retourner dans sa région natale, le Xinjiang, où elle a connu l'enfer des camps d'internement. Un an et demi après sa libération, elle raconte son histoire dans un livre, "Rescapée du Goulag chinois", co-écrit avec Rozenn Morgat et qui paraît ce mardi 12 janvier 2021aux Éditions des Équateurs."
J’ai appris par la suite que le Quai d’Orsay avait créé un dossier pour mon cas et agi comme si j’étais une Française. Mon sort aurait été évoqué à chaque rencontre entre des officiels français et chinois, mais je n’en sais pas beaucoup plus. Au Xinjiang, on m’a juste dit que mes crimes n’étaient pas suffisants pour être condamnée et que je devais remercier le Parti communiste pour sa bienveillance. Avant cela, dès le mois de mars, j’avais été placée dans une résidence surveillée par 11 policiers et subi une vraie cure de remise en forme pour reprendre les 15 kilos que j’avais perdu en détention.
« Je n’arrête pas de me réjouir de ce que, dans toute l’immensité et la diversité des formes vivantes, il y ait ces deux miracles, le chat et le chien, qui veulent bien vivre leur vie auprès de nous, dans nos jambes, sans avoir rien perdu de leur animalité. Caresser un chien, c’est rendre réels l’éléphant, la girafe, l’ours, la baleine, le gorille, l’aurochs, le dinosaure… Toute l’évolution sort des livres et des zoos, à la queue leu leu, et fait le gros dos sous ta main. Ils s’ébrouent, reniflent, se grattent… Existent quoi. Nous font exister en tant que bêtes. Nous admettent. Nous accueillent en frères, avec nos poils rares mais obstinés et nos sueurs mal étouffées par le complet-veston. Être une bête parmi les bêtes, et le savoir. Les bêtes ne savent pas qu’elles le sont. C’est là tout notre privilège. »
- François Cavanna
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CherEs lecteurices qui passer par là, si vous aviez la curiosité de regarder par la porte entr'ouverte de l'histoire coloniale et postcoloniale de la France, vous nous feriez très plaisir en vous procurant le présent ouvrage, parce qu'il est fort intéressant, qu'une des 2 autrices, Caroline Grillot est une bonne amie, que le préfacier François Guillemot fut en son temps (et à jamais) une des voix de Berrurier Noir, et que par un heureux accident je me suis trouvé à produire deux petites cartes informatives au sein de ce livre. Voilà la promo faite !
Merci de faire tourner l'info ;)
Cet ouvrage ouvre une porte dérobée sur l'histoire coloniale et postcoloniale de la France, du Viêt Nam et du Maroc à travers celle de quelques-uns de leurs héritiers - des soldats marocains déserteurs de l'armée française en Indochine et ralliés au Viêt Minh. Leur retour au Maroc en 1972 avec familles vietnamiennes ne signe pas la fin de cette saga. Quelques épouses et enfants n'ont pu en effet partir avec eux. A travers une enquête de douze ans, les deux autrices démontrent comment histoire, anthropologie, relations internationales et enjeux tant mémoriels que diplomatiques ont pu se rencontrer et s'élaborer à partir du destin de la dénommée Dung, une "poussière de poussières d'empire".
"Véritable manuel d'autodéfense du citoyen connecté, Déclic contient des fiches pratiques proposant des solutions pour ralentir, pour échanger, s'informer et agir autrement."
À comparer avec un manuel d'autodéfense numérique que l'on trouve facilement sur l'infokiosque.
"L’historienne n’abandonne jamais la place qu’elle s’est assignée : être la chroniqueuse de cette « enfance figée », selon le terme clinique admis désormais pour ces jeunes enfants survivants du génocide au Rwanda. Elle a des pages particulièrement intéressantes sur la manière dont ces gamins durent, pour survivre et échapper à leurs bourreaux, se construire de nouveaux écosystèmes de survie. Hélène Dumas montre ainsi comment la violence n’a pas seulement agi sur le temps mais aussi sur l’espace, comment ces jeunes enfants ont dû inventer une nouvelle géographie du proche, se créer des cachettes qu’ils ne partageraient plus avec le monde des adultes, autrement dit un monde à soi, à habiter pour tout simplement ne pas mourir."
l'extrait d'une des critiques trouvé sur cette page :
"[...] Les rues sont maintenant tapissées de bombes et recouvertes de gravats, les enfants jouent à la guerre ou se cachent sous terre, on se bat pour un sac de farine ou un bidon d'eau. Les écoles sont fermées, les hôpitaux détruits, les villages pillés ou désertés.
Pendant ce temps, des hommes (et seulement des hommes) font la guerre au nom de la foi, du profit, de l'honneur, de la patrie, du pouvoir, de la haine de l'autre. Ils se combattent souvent, puis signent des traités qu'ils ne respectent jamais, se défient, se menacent, se trahissent, font d'autres alliances, et se battent à nouveau.
Pendant ce temps, d'autres hommes (et surtout des hommes) font des fortunes colossales en vendant des canons, du pétrole, des avions, des navires de guerre, et des mines et des roquettes et des missiles et des fusils mitrailleurs et des drones et des bombes et du gaz toxique et des tanks et des camions blindés et des uniformes et des balles, et tout ce qui peut exploser, éventrer, écrabouiller, déchiqueter des êtres humains.
Pendant ce temps, la Croix-Rouge et le HCR distribuent des pansements et du mercurochrome.
Pendant ce temps, des lecteurs lisent avidement les trois volumes de Jean-Pierre Filiu et David B. "Nos meilleurs ennemis"."
"Cette enquête citoyenne et politique interroge notre avenir : alors que l’urgence climatique devrait être une préoccupation constante des pouvoirs publics, comment expliquer que l’on sacrifie le seul mode de transport écologique ? Qu’en est-il réellement du statut de cheminot ? Quels sont les enjeux qui sous-tendent l’ouverture à la concurrence ?"
"[...] ce roman graphique touche par sa capacité à mettre en scène Fanon de façon crédible. Il ne s’agit pas d’en faire une figure exemplaire ou repoussante, mais de comprendre son parcours, sa formation, ses rencontres. En procédant par le récit chronologique d’un homme racontant sa vie (Fanon répond aux questions de Sartre et Beauvoir qui tente de le cerner), cette bande dessinée recontextualise – parfois sans doute un peu rapidement – Fanon et son parcours. C’est donc non seulement les ouvrages de Fanon, qui y sont introduits et souvent cités, mais des figures aussi variés que celle de François #Tosquelles – psychiatre mentor de Fanon et ancien membre du #POUM –, Senghor, Salan – qui décora Fanon de la croix de guerre en 1944 –, Chester Himes, Pierre Broué, Mohammed Harbi, le réseau Janson, Daniel Guérin, Abane Ramdane …"
Ce livre a tout simplement l'envergure d'une borne. Il faut y passer. Et puis découvrir à la toute fin que cet article d'une aussi grande qualité est d'Hicham Afeissa me comble d'aise. Son père était professeur de français dans notre collège de Fontaine Bled. #RSPCT
"[...] indignation surtout des jeunes gens - grands consommateurs du numérique - qui doivent réaliser que « la conformité induite par la dépendance n’est pas un contrat social » et qu’« une ruche sans issue n’est pas une maison », que « l’expérience sans le refuge n’est qu’une ombre », et qu’« une vie qui ne peut se vivre que cachée n’est pas une vie »."