Plutôt que d’éliminer le mal-être, il faut réhabiliter l’ambivalence : la peur, le doute, l’imperfection. La santé mentale ne consiste pas à supprimer ces états, mais à apprendre à vivre avec eux.
Pas évident où il faut parfois des décennies 'sans réseaux-sociaux numériques) pour s'en convaincre.
Avec ces analyses, si je remonte de quarante années, je comprends mieux mon grand-père, né en 1910, passé par un camp de travail, qui nous plaignait, nous, les jeunes des 70's. Il n'aurait pour rien au monde voulu être à notre place.
Et bien comme lui, je ne voudrais pas être à la place des moins de 25 ans de nos jours. La tyrannie de la conscience de soi apparaît bien pire que l'inconscience.
CherEs lecteurices qui passer par là, si vous aviez la curiosité de regarder par la porte entr'ouverte de l'histoire coloniale et postcoloniale de la France, vous nous feriez très plaisir en vous procurant le présent ouvrage, parce qu'il est fort intéressant, qu'une des 2 autrices, Caroline Grillot est une bonne amie, que le préfacier François Guillemot fut en son temps (et à jamais) une des voix de Berrurier Noir, et que par un heureux accident je me suis trouvé à produire deux petites cartes informatives au sein de ce livre. Voilà la promo faite !
Merci de faire tourner l'info ;)
Cet ouvrage ouvre une porte dérobée sur l'histoire coloniale et postcoloniale de la France, du Viêt Nam et du Maroc à travers celle de quelques-uns de leurs héritiers - des soldats marocains déserteurs de l'armée française en Indochine et ralliés au Viêt Minh. Leur retour au Maroc en 1972 avec familles vietnamiennes ne signe pas la fin de cette saga. Quelques épouses et enfants n'ont pu en effet partir avec eux. A travers une enquête de douze ans, les deux autrices démontrent comment histoire, anthropologie, relations internationales et enjeux tant mémoriels que diplomatiques ont pu se rencontrer et s'élaborer à partir du destin de la dénommée Dung, une "poussière de poussières d'empire".