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À croiser après diagnostic local.
Comment, pour un centre social, appréhender l’impact et les enjeux du numérique dans la société et auprès des personnes avec lesquels il est en relation ? Quel rôle peut-il jouer pour construire les conditions d’une compréhension éclairée et d’usages au service des habitants, de leurs envies et besoins ? Comment peut-il contribuer à agir contre les exclusions que le numérique peut générer ou renforcer ?
La dérivation
Nous mobilisons les pratiques de l’éducation populaire autour des questions numériques.
- L’éducation populaire en tant que processus d’émancipation, de conscientisation, de développement du pouvoir d’agir et de transformation sociale, permet de redonner du sens politique à des années de militantisme axés sur les enjeux numériques.
La vertu légendaire du PCC...
En fait, Tencent, tout comme Alibaba, se retrouve à présent face au Parti qui tente de limiter le jeu en ligne depuis un moment déjà, d’enlever les smartphones des écoles, de limiter les pratiques parfois douteuses du live streaming et de se réapproprier le secteur du paiement numérique.
Les exercices ne sont pas uniquement des tests de connaissances, mais aussi de véritables mises en situation.
Pour l'instant je trouve que l'outil est plus que pratique ; il est très efficace. Toujours bien relire les énoncés qui ont l'air évident.
« Le numérique, c’est l’imprimerie de notre époque », illumine-t-il d’emblée. Comment en faire le support d’un prochain siècle des Lumières ? La toile, pour l’heure, se déploie sur un modèle libéral et libertaire, né des États-Unis, ou bien autocratique, « à la chinoise ». Et il le déplore : « On ne construit pas notre propre modèle humaniste du numérique », qui serait non seulement « souverain » des multinationales, mais aussi « citoyen » et démocratique, et enfin, « éthique ».
- Dominique Pon, directeur de clinique à Toulouse, et responsable du « numérique en santé » au ministère des Solidarités
Ce que "les pas de côté" bretons doivent apporter au désir de faire ensemble ici et maintenant.
"La dématérialisation croissante des services publics présente trois sortes de risques :
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donner le sentiment que l’administration se déshumanise, s’éloigne des citoyens et de certains territoires, privilégie une partie de la population plus à l’aise avec internet, cherche surtout à faire des économies ;
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complexifier les démarches, lorsque le parcours sur internet a été mal conçu, et qu’il est très difficile de joindre un agent pour se faire assister ;
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éloigner encore davantage du service public les usagers ayant des difficultés avec l’utilisation des outils numériques parce qu’ils n’ont pas accès aux équipements, parce qu’ils ont du mal à s’en servir, parce que leur zone est mal couverte en réseau internet, parce qu’ils maîtrisent mal la langue française."
"En utilisant l’agrégateur d’identités numériques #FranceConnect, l’usager bénéficie d’échanges automatiques de données entre administrations, avec par exemple le préremplissage des formulaires."
Farfouillis de liens délicieux sur l'art numérique qui n'existe, mais qui parfois n'existe plus.
Ce troisième rapport vise à proposer des cadres méthodologiques opérationnels pour mettre en place la sobriété numérique : dans les stratégies et politiques publiques, dans l’entreprise, dans les systèmes d’usages du domaine privé.
Ce livre a tout simplement l'envergure d'une borne. Il faut y passer. Et puis découvrir à la toute fin que cet article d'une aussi grande qualité est d'Hicham Afeissa me comble d'aise. Son père était professeur de français dans notre collège de Fontaine Bled. #RSPCT
"[...] indignation surtout des jeunes gens - grands consommateurs du numérique - qui doivent réaliser que « la conformité induite par la dépendance n’est pas un contrat social » et qu’« une ruche sans issue n’est pas une maison », que « l’expérience sans le refuge n’est qu’une ombre », et qu’« une vie qui ne peut se vivre que cachée n’est pas une vie »."
Laissez moi rigoler, ce monde demain est celui d'avant-hier. Boloss !
Amélie, la papesse de la paperasse.
"Les 88 millions d’euros restants seront consacrés au soutien des projets numériques dans les collectivités locales."
"Nous ne vivons pas une montée des populismes, mais l’avènement d’une nouvelle condition de l’individu contemporain. Nous sommes les enfants d’une histoire faite de désillusions successives et qui, aujourd’hui, est arrivée à un point d’extrême saturation. Des désillusions à l’égard des pactes sociaux mis en place après la guerre de 1945 appelés à cimenter le corps social", explique le philosophe. "C’est un choc entre deux états contraires : les désillusions sociales et le mirage de puissance offert par l’industrie du numérique". ERIC SADIN
" Autre grand intérêt du livre, les précieux rappels à propos de la nature des technologies qui nous entourent. Le fait qu’elles ne sont pas neutres d’abord. Encore et toujours, le répéter. Sans quoi toutes les questions politiques qui leur sont liées disparaissent soudainement. Ainsi, écrit l’auteur à propos desdites technologies : « se contenter de s’interroger sur les moyens d’en limiter ou d’en circonvenir les effets délétères une fois leur déploiement acté, est à peu près aussi efficace qu’espérer éteindre un feu de forêt en comptant simplement sur la bonne volonté des arbres de ne pas se consumer » "
Une lecture prochaine pour reprendre la mesure des luttes à venir !
"Un livre "intervention" (nom de la collection chez C&F Editions). Un livre qui se veut utile. Et immédiatement mobilisable. Vous me direz s'il l'est. Action située pour délibération incarnée. Vous me direz si j'y parviens. Un livre pour tenter d'un peu mieux comprendre ce "numérique", ceux qui le font, ce vers quoi tout cela tend et ce qui nous y attend. Des portraits donc. Portraits imaginés mais aussi toujours ancrés dans nos réalités. Portraits de ceux qui font et qui ce faisant souvent portent préjudice sans y penser, sans se déterminer à le faire mais sans s'astreindre à le défaire. Portraits et préjudices. Orgueil et préjugés. Pride and prejudice. Portraits et préjudices."
"Parfois, il vaudrait mieux imprimer un e-mail et utiliser un petit morceau d’arbre plutôt que de garder ce message dans un data center qui consomme de l’énergie 24h/24."
Jean-Philippe Trabichet, responsable de la filière informatique à la Haute école de gestion – HEG-Genève – HES-SO
"Nos vies sont totalement bouleversées par un déferlement numérique qui fascine et terrifie à la fois. Au nom de la modernité et d’un progrès qui ne sauraient être arrêtés, nos subjectivités, …"
"Alors que l’école, de la maternelle à l’université, devrait être un havre favorisant la concentration, l’attention commune, valorisant l’effort, l’acquisition de connaissances dans la durée et de manière méthodique, soit un espace de résistance à la frénésie consumériste et numérisatrice contemporaine, elle est devenue l’un des principaux territoires où se déploie ce qui détruit sa raison d’être. Alors qu’elle devrait être pensée comme un temps et un espace laissant place à des pratiques émancipatrices, elle est happée par l’emprise aliénante de la domination numérique."
C'est moi qui ait l'esprit mal tourné ou sur l'image illustrant cet article Macron donne la sensation d'être à confesse ?