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La place des écrans et du numérique dans les familles, ainsi que la place que ces outils occupent dans la vie des enfants et des adolescents, sont source de vives polémiques, si bien qu’il n’est pas toujours évident pour les parents et les professionnels de se positionner. Basé sur l’expérience de l’auteur en éducation aux médias, auprès d’adolescents et de parents, cet article esquisse les déterminants individuels, culturels et technologiques à prendre en compte pour une éducation aux médias.
Au-delà des discours sociaux stigmatisant, voire fantasmant, une jeunesse soumise aux fake news et au conspirationnisme, quel sentiment de confiance est véritablement développé par les adolescent·es et jeunes adultes à l’égard de l’information en circulation sur les plateformes qu’ils plébiscitent ? Comment développer des compétences critiques en information-communication tout en ne versant pas dans une culture de la défiance envers l’information et les médias ?
Je me souviens d'avoir expliqué à mes gosses en leur donnant accès à l'ordi familial qu'Internet était comme "la rue" où on ne parle pas aux inconnus ni ne leur répond. Je leur ai montré que certains pop-ups relevaient de la prostitution, d'autres d'escroqueries et je les ai invités à les refermer immédiatement (comme on refuse de répondre à un adulte dans la rue). Résultat, leur première consultation d'un site X pas avant 15 ans, aucune pratique Internet déplacée avant cet âge (ils sont adultes maintenant, on en parle sans pb)
Tweet de Emmanuel L
https://twitter.com/mediaimmediat/status/1481580725535219712
Des groupes de Gilets jaunes campent durablement sur des ronds-points stratégiques, bloquant le pays pour faire entendre leur colère. Sandrine Kerion était l’une d’entre eux. Afin de mieux rendre la réalité et la complexité de ce mouvement, elle a interrogé plusieurs de ses compagnons de lutte afin de retranscrire leurs témoignages en BD. Sans émettre de jugement sur leur discours, elle les écoute et les laisse s'exprimer, eux qui considèrent s’être tus trop longtemps et ont vu dans ce mouvement de « la France d’en bas » l’occasion de faire bouger les choses. Avec espoir puis, souvent, avec désillusion.
« Ce que je dis aux élèves est que devenir artiste est un choix de vie. C’est quelque chose qui monopolise la vie. Quand on sort de l'école, une fois diplômé, on n’en a pas fini avec la formation. Le métier d'artiste, c'est accepter de se former tout au long de sa vie. » Bruno Serralongue
le candidat Emmanuel Macron veut introduire l’enseignement du code informatique « à partir de la 5e »
Et la philosophie est enseignée seulement à partir de la première, est-ce bien raisonnable ?
Tout ce que l’on peut dire du progrès techno-scientifique, c’est qu’il accroît la puissance des
technocrates sur le monde et sur ses habitants. Tout ce que l’on peut dire de cette puissance,
c’est qu’elle est ambivalente (ceci et cela), et non pas neutre (ni ci, ni ça). Mais dans tous les
cas, les « bons usages » sont inséparables des « mauvais ». De même que sont inséparables
leurs causes (bonnes et mauvaises), et leurs effets (bons et mauvais). De sorte que seule
s’accroît la puissance technocratique et ses effets, maléfiques et bénéfiques. Ainsi le feu
nucléaire sert aussi bien à chauffer les populations qu’à les exterminer. Tout comme le feu
de bois. En apparence, seule l’échelle a changé, mais de ce changement d’échelle découle
un changement social. La technologie nucléaire est si périlleuse et complexe, que les maîtres
du feu nucléaire (la technocratie dirigeante) se sont assurés la domination perpétuelle de la
société parvenue au stade de l’unification planétaire. Eux et leurs pareils de la chimie, de la
génétique, de la cybernétique, etc., qui partagent d’ailleurs une commune conscience de
classe.
Toujours et encore subjugué par la clarté du discours. Les mots justes, là où la pensée doit être éclairée.
Quand une ONG parodie le discours des start-up pour financer des actions économiques en Ouganda à destination des agriculteurs de la vallée.
dessin : Je signe ici ?
Très bon. Très conscis. Fera office de mémoire. Dans le 5-9, ici et partout ailleurs, qu'il a été tellement politique ce traitement de la Culture. Et toussa dans le pays qui l'a promu avec un ministère depuis plus de 70 ans.
Bon, c'est vrai qu'il y a aussi un ministre des cultes (et de la schlag)...
Et bien ça alors, les 3 petites entreprises de l'eau s'entendraient pour assécher les fonds de poches de la représentation nationale ? Ça alors !
[...] les services vitaux à dominante féminine mis en exergue par la crise sanitaire échappent en partie aux clivages identitaires, tant les personnes d’origine immigrée y contribuent massivement. Ils préfigurent un modèle de société où l’épanouissement de l’individu intégral passe par la prise en charge collective des besoins de base. Et donc par un grand service public regroupant les métiers essentiels sous la protection d’un statut unique. Un point d’appui pour les conquêtes à venir.
Si vous voulez lire cet article en entier, passez un mail à shaarlibibi[@]davidaime.org
Fin août 2021, un respectable rédacteur d’une respectable revue nous a demandé un entretien pour « mieux nous connaître ». Nous et notre activité critique. Ce qui lui épargnait en outre la peine de lire nos livres et d’écrire un article. Qu’à cela ne tienne, nous avons travaillé nos réponses entre d’autres chantiers en cours, afin de les lui rendre dans les délais. D’autres questions devaient suivre. Nous n’en avons reçu aucune et sept mois plus tard nous avons retrouvé ce texte dans un recoin de notre ordinateur. Qu’à cela ne tienne (bis), notre liberté d’expression ne tient heureusement qu’à nous-mêmes (tracts, brochures, livres, conférences-débats, site Internet, etc.) ; l’expérience nous ayant enseigné au prix fort à ne dépendre d’aucun collectif, journal ou maison d’édition pour publier nos enquêtes. (...)
Alors là, article roboratif en quantités de liens. Parfait pour s'exercer à la vérification de sources. Et peut-être s'en passer. Ou pas dans ce contexte hyper-agressif.
Cette semaine, j’ai lu plus de 150 documents. Des medias traditionnels, des tweets, des newsletters d’individus, des communiqués de presse d’entreprises, des dépêches Reuters… Parce qu’ils sont là. Disponibles. Tentants. Avec toujours le question de la source à l’esprit – pas tant en termes de fiabilité, mais en termes de prisme. D’angles. De biais, justement.
La journaliste témoignait de son amertume chez Thierry Ardisson le 23 juin 2014 [...]
Hum, hum, vu qu'elle a été assassiné en 2006, peu de chance qu'il s'agisse de 2014. À vérifier mais il doit s'agir de 2004...
[...]Tachkent. D’abord, son multi-ethnisme. Kazakhs, Tadjiks, Turkmènes, Kirghizes, Arméniens, Juifs de Boukhara ou du Birobidjan (1), Lulis (2), Karakalpakes, Arabes, Azéris, Afghans, Ouïgours, Chinois, Russes, Georgiens, Ukrainiens, Biélorusses.
Magnifique cette énonciation ! Et tout le reste est égal. De la poésie documentaire.
C'est cadeau, 2 titres offerts !
Une définition de ce qu'est l'irrédentisme en introduction de cet article pause justement le contexte de l'agression en cours.
[...]les deux crises sont structurées par l’irrédentisme de ces deux États semi-impériaux, ou post-impériaux, que sont la Russie et la Chine — l’irrédentisme étant l’incapacité d’un État à accepter qu’un territoire qui jadis fut partie du sien n’en fasse plus partie aujourd’hui, incapacité qui se traduit par une volonté obsessionnelle d’annexion, dont vont découler la plupart des autres caractéristiques du conflit.
Éclairante cette expression de surimpression mémorielle. Outil bien commode quand il s'agit de convoquer des phantasmes fallacieux.
Ce qui est recherché ici est une surimpression mémorielle à des fins justificatives. Pour cela, Vladimir Poutine choisit d’écrire un long article historique, quand la Chine populaire se fait au contraire toujours extrêmement peu diserte sur l’histoire de Taïwan dans ses publications officielles – de peur de dévoiler ses mensonges historiographiques. Il n’empêche, dans les deux cas, l’histoire est totalement tordue pour lui faire dire ce que tout, sinon, contredit.
Une rencontre s'est tenu avec les délégués départementaux des petits débrouillards au Labaux, le tiers-lieu de l'Auxois en vue de proposer aux enfants du territoire des activités d'éveil à la culture scientifique.
[À suivre en avril 2022]
Ça sort ces jours-ci mais ça m'étonnerait que ça passe en #HotCôteDor...
[...] la réalisatrice restitue le parcours de rupture de nombre d’enfants pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Elle parle du ratage d’un dispositif qui ne sait pas toujours écouter les enfants, les accueillir au plus près de leurs besoins et leur souffrance. Elle parle à demi-mots de son propre sauvetage par les lettres, le cinéma, là où son frère tente de se sauver dans la fuite et le passage à l’acte.