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La complexité des concepts de ce proto essai qui conjugue travail humain & IA est vivifiant pour l'esprit. Mais quid de l'action à venir ?
Nietzsche distingue deux types de morale :
. Morale des maîtres : Elle valorise la force, la fierté, la volonté de puissance, l’affirmation de soi. Le « bon » est ce qui élève l’individu, le rend plus fort. La morale des maîtres est créatrice de valeurs, tournée vers l’avenir.
.Morale des esclaves : Elle exalte l’humilité, la compassion, le renoncement, l’obéissance. Le « bon » est ce qui soulage la souffrance, protège des dangers. La morale des esclaves est réactive, tournée vers le passé. Elle est née du ressentiment – la haine impuissante de ceux qui ne peuvent pas affirmer leur force.
Nietzsche affirme que la morale des esclaves est devenue dominante dans la société occidentale, notamment à travers le christianisme. Cette « religion de la pitié » a inversé les valeurs : elle a transformé la force en péché, la faiblesse en vertu. Ce renversement a permis aux faibles de dominer les forts, en les culpabilisant et en les paralysant.
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Fin août 2021, un respectable rédacteur d’une respectable revue nous a demandé un entretien pour « mieux nous connaître ». Nous et notre activité critique. Ce qui lui épargnait en outre la peine de lire nos livres et d’écrire un article. Qu’à cela ne tienne, nous avons travaillé nos réponses entre d’autres chantiers en cours, afin de les lui rendre dans les délais. D’autres questions devaient suivre. Nous n’en avons reçu aucune et sept mois plus tard nous avons retrouvé ce texte dans un recoin de notre ordinateur. Qu’à cela ne tienne (bis), notre liberté d’expression ne tient heureusement qu’à nous-mêmes (tracts, brochures, livres, conférences-débats, site Internet, etc.) ; l’expérience nous ayant enseigné au prix fort à ne dépendre d’aucun collectif, journal ou maison d’édition pour publier nos enquêtes. (...)