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Une piste pour croiser avec l'esprit général de la maisonnée.
In knowledge we trust && Na zdrowie
après des attentes de plusieurs mois difficilement concevables en terme de charge administrative, "les remerciement de la République" pour leurs efforts depuis plusieurs années déjà (apprentissage de la langue française, travail régulier, contrat CDI de principe de plusieurs entreprises locales ou d'apprentissage, inscription de l'enfant à l'école élémentaire, etc.), à se conformer à leur Obligations de Quitter le Territoire Français. Avec confiscation de papiers d'identité par la préfecture pour l'un, obligation pour la famille de pointer quotidiennement à la gendarmerie [...]
Bravo. Merci pour elles et eux. #vomir
Un parti pris qui en vaut bien d'autres et qui a le mérite de tout bien résumer tout haut ce que d'aucune et d'aucun pensent dans leur for intérieur...
30 janvier 2021 | Par Ellen Salvi
Divisé sur les mesures à prendre face à la recrudescence épidémique, l’exécutif sombre dans une communication erratique, qui peine à masquer ses contradictions.
L"’exécutif a cherché la bonne formule toute la semaine. Il a d’abord été question de « confinement très serré », puis de « confinement hybride ». Mais finalement, le problème résidait peut-être dans le mot même de « confinement ». Trop de mauvais souvenirs. Alors on a parlé de « prolongement des vacances scolaires », formulation jugée moins anxiogène. Les confidences anonymes ont envahi les colonnes des journaux, les ballons d’essai ont été envoyés tous azimuts, les divisions gouvernementales sur les mesures à prendre et les humeurs du président de la République contre « la pression des scientifiques » ont été étalées au grand jour.
Rythmée par les atermoiements rhétoriques des uns et les coups de com’ des autres, la semaine s’est finalement conclue vendredi soir par une prise de parole du premier ministre, organisée dans la précipitation à l’issue d’un Conseil de défense, lui-même convoqué à la dernière minute. À 20 h 30 passées, heure de la soupe sous couvre-feu, Jean Castex est apparu sur les écrans des chaînes d’info, à la surprise générale de son propre gouvernement, pour dérouler une série de nouvelles restrictions, et expliquer que « notre devoir est de tout mettre en œuvre pour éviter un prochain confinement ».
Le locataire de Matignon a ainsi annoncé, entre le fromage et le dessert, l’interdiction des déplacements en dehors de l’Union européenne, « sauf motif impérieux », et la fermeture, dès dimanche, des « centres commerciaux non alimentaires d’une surface supérieure à 20 000 m2 ». Il a également déclaré que le « recours effectif au télétravail devra être renforcé dans toutes les entreprises » et que « les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, l’organisation de fêtes clandestines et l’ouverture de restaurants, de manière renforcée ».
Emmanuel Macron en Conseil de défense, en novembre 2020. © Thibault Camus/Pool/AFP
Alors que résonnait au loin la rumeur du « tout ça pour ça », l’opposition a commencé à réagir à ces « annonces surprises » – qu’est-ce qu’on s’amuse : le chef de file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a déploré le « temps perdu » ; la présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen s’est félicitée de la fermeture des frontières ; le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) Julien Bayou a estimé que le gouvernement choisissait « l’économie au lieu de la santé » ; et celui du Parti communiste français (PCF) Fabien Roussel a noté qu’il n’y avait « rien sur la campagne de vaccination et pas de sortie du tunnel en vue ».
Damien Abad, le patron des députés Les Républicains (LR), a quant à lui jugé « particulièrement dangereux de jouer sur la corde psychologique des Français en faisant monter la menace du confinement ces derniers jours pour finalement envoyer à la volée un premier ministre embarrassé faire des annonces mineures ». Car c’est bien là tout le problème : un an après le début de la pandémie, le pouvoir continue de jouer avec nos nerfs en faisant des coups politiques. Parfois pour cacher ses propres manquements. Le plus souvent parce qu’il ne sait rien faire d’autre.
La période est instable, le virus imprévisible, et la gestion de crise forcément évolutive. Il n’est pas question de prétendre le contraire. Mais convoquer un Conseil de défense en urgence, un vendredi soir, faire monter la sauce en rappelant à quelques journalistes que le procédé n’est pas commun, puis lâcher trois mesures en expliquant à d’autres qu’il ne s’agit que d’« un répit d’une semaine pour empêcher la fermeture des écoles »… Tout cela est en revanche inacceptable. Et nourrit largement la défiance et la morosité.
En milieu de semaine, face aux présidents de groupe du Sénat, Jean Castex a reconnu que « la complexité, c’est l’acceptabilité ». Mais comment faire accepter à des millions de personnes des décisions prises d’en haut, par un noyau resserré d’individus qui pourraient tenir dans une cabine téléphonique ? Comment permettre aux Français de s’approprier des mesures dont ils ne comprennent pas le sens ? Comment oser les taxer de « procureurs » quand aucune des questions qu’ils posent légitimement, depuis un an d’état d’urgence sanitaire, ne trouve de réponses ?
Dans les cabinets ministériels et jusqu’au sein du gouvernement, beaucoup ne savent toujours pas expliquer pourquoi les musées sont fermés, alors que les magasins restent ouverts. Pourquoi il est possible d’aller s’acheter une paire de baskets, mais pas d’aller visiter une exposition. Nul n’est capable, non plus, de savoir si un confinement très strict, sur une courte période, serait mieux accepté par la population que des mesures moins contraignantes, mais plus étalées dans le temps. Personne ne sait si d’autres alternatives sont possibles. Personne ne le sait, parce que personne n’en a débattu.
Les annonces de vendredi sont survenues après deux jours de « consultations » menées par l’exécutif avec les partis politiques, les associations d’élus, les syndicats, ainsi que des laboratoires ou encore des psychiatres. Le premier ministre avait aussi promis un débat et un vote – non contraignant – au Parlement, en cas de nouveau confinement. Mais, depuis un an, toutes les décisions sont prises dans le huis clos du Conseil de défense. Et toutes se discutent, si l’envie nous en prend, a posteriori. Le rôle des parlementaires s’est réduit comme peau de chagrin. Et les ministres qui ne sont pas directement concernés par la crise ont tout simplement disparu.
L’équilibre à l’œuvre depuis le début de la pandémie est de plus en plus précaire. Comme le soulignait récemment l’ancien président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Didier Sicard, dans Le Monde, « le dégât neuronal est immense, quand une société est privée de sociabilité, de culture, de plaisir » et « l’enfermement a des conséquences incalculables ». La ligne d’horizon recule en permanence. Le décision publique, dans un tel contexte, n’est pas seulement sanitaire : elle est profondément politique. Politique, mais pas politicienne.
Plutôt que de se soucier des critiques et de son image, de mettre en scène ses colères ou ses doutes, de distribuer les bons points aux enfants sages, de rabrouer ceux qui ne le sont pas, de faire des tweets-mantra – samedi, il a encore posté sur son compte : « J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner l’épidémie ensemble » – et de jouer avec le bouton de l’ascenseur émotionnel, Emmanuel Macron pourrait commencer par éclairer ses choix et partager sa prise de décision. Sans cynisme ni condescendance. Sans théâtralité. Et sans penser aussi fort à la présidentielle de 2022. Parce qu’on n’entend que ça."
Ah ah ah j'adore - le samedi c'est parodie !
"Mozinor ne saurait être tenu pour responsable des propos tenus par les personnages de ses détournements (ça serait absurde, comme reprocher a un marionettiste les propos que tiennent sa marionette)."
À propos du sinistre Darmanin, ça fait beaucoup de questions. : "Est-il possible de respecter un aventurier qui a commencé sa carrière dans le giron de l’extrême droite monarchiste, puis du combat contre le mariage pour tous, et qui se pose aujourd’hui en défenseur des « valeurs de la république » ?
Est-il possible de respecter un ministre de l’Intérieur dont la nomination a scandalisé dans le monde entier, et occasionné notamment un appel de 91 intellectuelles et militantes féministes de plus de 35 pays, dont Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix, et Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature ? Est-il possible de respecter un politicien plusieurs fois mis en cause pour viol, et qui reconnaît a minima avoir monnayé des services sexuels contre des services sociaux, sans y voir rien d’autre qu’une « vie de jeune homme » ?"
Army army armillard$ Army army armillard$ Army army armillard$ Army army armillard$
"Manuel Valls ressurgit avec sa formule dont on pensait qu’il avait fini par en avoir honte : « Expliquer, c’est excuser. » C’est toute une stratégie qui se déploie. C’est un sociologue, Farhad Khosrokhavar, qui lui répond quand il rappelle que le #séparatisme est le fait de la France contre les musulmans plutôt que l’inverse. Ce qu’en d’autres termes on appelle ghettoïsation et misère des services publics."
"L’attitude du gouvernement donne prétexte au populiste Recep Tayyip Erdogan pour, à grands coups d’insultes, se construire aux dépens de la France une image de protecteur des musulmans. Et nous voilà, de surcroît, englués dans une campagne de boycott qui pourrait même nous brouiller avec nos amis saoudiens, grands consommateurs d’#armes françaises. Finalement, c’est le président du Conseil français du culte musulman qui tente de nous ramener à la raison. Il nous rappelle le terme oublié de notre devise républicaine. C’est au nom de la #fraternité qu’il demande que l’on cesse de montrer les caricatures de Mahomet dans les écoles. Peut-il encore être entendu ?"
Laissez moi rigoler, ce monde demain est celui d'avant-hier. Boloss !
QAnon pour Trump, églises évangélistes pour Bolsonaro, dans les 2 cas, le schéma des fake news a fait ses preuves. Soyons vigilants au pays du pain et du boursin !
Tout va bien puisque Macron, à l'instar de "ses prédécesseurs, (il) cherche à arracher des voix à la droite et à l'extrême-droite et il le fait en stigmatisant, une fois de plus les musulmans de France."
Pouah !
"Julian Bugier : Avec d’abord la carte blanche de l’un de nos éditorialistes, un coup de griffe ou un coup de cœur sans détour. Et ce soir, c’est l’avocate et femme engagée Tiphaine Auzière qui est avec nous. Bonsoir Tiphaine ! Alors ce soir c’est un coup de cœur, pour dire ça comme ça, pour l’intérêt général. Vous faites partie de ceux qui pensent qu’il faut sacrifier une partie de ses libertés pour l’intérêt général."
"Tiphaine Auzière, présentée avec tous les atours attendus de la déférence journalistique, mais avec un oubli de taille : le présentateur omet de préciser… qu’elle est la fille de Brigitte Macron."
no comment
"En consultation, les pédiatres remarquent chez les tout-petits exposés à la télévision, au smartphone ou encore à la tablette des troubles du comportement et de l’apprentissage tels une intolérance à la frustration et un rejet des limites, mais aussi un retard de langage. À l’adolescence, période clé pour le développement du cerveau, les pratiques numériques se multiplient avec l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo. Outre la mécanique des applis qui stimulent notre circuit de la récompense pour nous rendre dépendants, les médecins dénoncent aussi l’augmentation de l’addiction aux jeux vidéo, une maladie reconnue depuis 2018 par l’Organisation mondiale de la santé. En Chine, un des pays les plus touchés par le phénomène, les parents sont nombreux à envoyer leurs enfants dans des centres de désintoxication spécialisés qui « soignent » à coups d’entraînements militaires et de séances de méditation cette « pathologie » assimilée à une déviance."
Voilà, on y vient ! Et en avant la gouvernance mondiale
"« Nous comprenons que vous puissiez faire des erreurs d’interprétation. La prochaine fois que vous organisez une activité académique, nous vous aiderons à trouver des professeurs qui pourront venir expliquer au public belge la réalité objective de la Chine. » C’est ainsi que s’adressent à moi deux attachés de l’ambassade de Chine à Bruxelles lors d’un déjeuner auquel ils m’ont aimablement conviée." Vanessa Frangville
"C’est tout l’intérêt du livre du journaliste allemand Kai Strittmatter, Dictature 2.0, quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde) (Taillandier, 2020), que de porter un regard bien plus large sur l’état de la surveillance en Chine. En s’intéressant aux discours, aux lois comme aux actes du gouvernement chinois, le correspondant à Pékin du Süddeutsche Zeitung dresse un constat bien plus glaçant sur la néo-dictature technologique chinoise."
HEIL ! par Gébé
"Á l'époque, cet avocat était soupçonné, comme bien d'autres acteurs du monde judiciaire, de renseigner Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur les écoutes menées sur leurs téléphones (Affaire Bismuth). Avant d'être nommé ministre de la justice, l'avocat Éric Dupond-Moretti estimait que ces magistrats étaient des « dingues » aux « méthodes de barbouzes »."
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La réponse est positive et il est temps que ça cesse.
Je relève la phrase suivante, "le simple fait de rendre la rue totalement inoffensive délie le pouvoir du souci de l’opinion publique et encourage la sécession des élites."
Invitons celles et ceux "qui n'ont rien à se reprocher" à la méditer.