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Ouch
Une mine !
C’est un peu un lieu où tu trouves tout un tas de trucs étranges, ce qui fait le bonheur de plein d’artistes, de curieux, d’amateurs d’arts et aussi… de DJ qui utilisent certains contenus pour faire des samples ^^
https://serveur410.com/dans-lombre-dinternet-des-bibliotheques-illegales/
Relevé par Lundi Matin : https://lundi.am/L-equipe-de-France-contre-la-Coupe-du-Monde-de-football
Écrire « human rights » sur nos maillots, ou mettre un genou à terre face aux oppressions ne suffit plus. Ces gestes sont peut-être forts symboliquement, mais ils sont facilement récupérables par les puissants qui en profitent pour redorer leur blason. Nous n’irons pas à cette Coupe du monde. Nous espérons que notre acte provoquera des émules dans d’autres équipes, ainsi que chez les supporters.
Un peu de fierté retrouvée !
À SUIVRE
CARO is not DEAD !
J'ai cliqué et je n'ai pas été déçu. Humour, science et mauvaise esprit font toujours bon ménage avec la sœur vivante de Fiona.
Sinon, le greenwashing a malheureusement de beaux jours devant lui. Nous, peut-être moins...
Radiooooo est un projet né en 2013, imaginé par une petite famille d'amis, à la fois djs et mélomanes, qui ont décidés de partager leurs collections de disques et le fruit de plusieurs années de recherche.
Grâce à ses contributeurs dans le monde entier, cette chasse aux trésors musicale s'enrichie chaque jour.
Nos valeurs sont le Partage, la Curiosité et le Plaisir.
Radiooooo est un site collaboratif, dont le but est d'ouvrir les horizons de chacun par la culture et la beauté.
L'objectif de ses membres est de créer un monde plus ouvert d'esprit et plus riche. Un monde meilleur.
Les trésors qui constituent cette bibliothèque sans cesse croissante proviennent de la mémoire collective de notre humanité, sous sa forme la plus universelle et intemporelle, la musique.
En utilisant Radiooooo, vous encouragez un monde qui se comprend et s'apprécie mieux à travers la culture musicale.
Vous cultivez votre jardin et aidez vos voisins à cultiver le leur.
Devenez les explorateurs de ce monde généreux qui s'ouvre à nous en 4 dimensions,
merci d'être si différents et de le partager avec nous.
Bon voyage !
Waouh, quelle découverte. On navigue dans les parties du corps humains, ça sa guise.
Un atlas d'anatomie libre, basé sur blender. Multiplateforme.
via https://mstdn.io/@interhop/108243551606758898 et la veille de https://id-libre.org/shaarli/
Une merveille.
Conférence d'Anne Cordier, enseignante-chercheuse en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine, spécialiste des usages et pratiques numériques, particulièrement des jeunes, ainsi que de leurs usages et pratiques de l'information et des médias. Alors que l'existence d'une "culture numérique adolescente" est établie, celle d'une culture numérique enfantine reste un impensé tant pour la recherche que pour le monde social et éducatif. Nous nous interrogerons sur cet "angle mort" de réflexion éducative, puis ferons état d'une démarche de recherche qui a consisté à caractériser et documenter les pratiques numériques d'élèves scolarisés en cycles 2 et 3 dans la famille et dans la classe.
Retrouvez dans cet article tous les détails sur le process du reconditionnement de produits high tech comme les produits Apple, les smartphones ou tablettes Android ou bien des ordinateurs portables.
On a parfois peur de créer un monstre, une vitrine écologique pour les métropoles. On a peur qu’un outil stratégique, la ZEC, devienne une réalité politique confortable qui nous distancie des luttes d’ailleurs. On a aussi peur de ne plus s’adresser qu’à des élites et de s’éloigner de nos camarades de toujours, de tomber amoureu·ses du pouvoir que nous donne le regard bienveillant des intellectuel· les qui nous soutiennent et de se rêver politicien·nes.
Préhistoire !
Le concept même de logiciel n’est pas évident. Comme le rappelait Marion Créhange, la première titulaire d’un doctorat en informatique en France, la manière d’influencer le comportement des premiers ordinateurs était de changer le branchement des câbles. Un programme était littéralement un plan de câblage qui nécessitait de s’arracher les mains sur des fils.
Simple, basic, Unix !
Dans ses réflexions, Thompson n’a qu’un mot à la bouche : « simplicité ». C’est d’ailleurs lui qui va pousser Ritchie à ce que le langage « C » s’appelle ainsi. Une lettre, c’est simple, efficace. Cette idée de simplicité sous-tend toute l’architecture d’Unix : plutôt que de faire un énorme système hyper complexe qui fait tout, on va faire des petits programmes et leur permettre de s’utiliser l’un l’autre. L’idée est révolutionnaire : un programme peut utiliser un autre pour obtenir une fonctionnalité. Arrive même l’idée du « pipe » qui permet à l’utilisateur de construire ses propres chaines de programmes. Cela semble évident aujourd’hui, mais c’est un progrès énorme à une époque où les concepteurs de systèmes d’exploitation tentent de faire un énorme programme capable de tout faire en même temps. Cette simplicité est d’ailleurs encore aujourd’hui ce qui fait la puissance des systèmes inspirés d’Unix. C’est également ce qui va permettre une vague de collaboration sans précédent : chaque individu peut désormais créer un petit outil qui va accroitre exponentiellement les capacités du système global.
Globalization & Corporation, ton univers impitoyable.
En 1980, un changement politique se fait en occident avec l’élection de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis. Leur doctrine pourrait se résumer en « faire passer les intérêts des entreprises avant ceux des individus ». La recherche, la collaboration, le partage et l’empathie sont devenus des obstacles sur la route de la recherche de profit. Plusieurs grandes mesures vont voir le jour et avoir une importance extrêmement importante, tant sur l’industrie du logiciel que sur notre avenir.
Les concepts de collaboration et de bien-commun sont eux immolés sur l’autel de l’anticommunisme. Faire du profit à tout prix devient un devoir patriotique pour lutter contre le communisme. Cela a tellement bien fonctionné que malgré l’écroulement total du communisme, le concept du bien commun est rayé du vocabulaire. Plus de 30 ans après la chute du mur de Berlin, les gouvernements et les institutions publiques comme les universités doivent encore justifier leurs choix et leurs investissements en termes de rentabilités et de profits futurs.
À propos de la licence du logiciel (propriétaire) :
Grâce à la propriété intellectuelle, le logiciel reste la propriété du fournisseur. On n’achète plus un bien, on achète le droit de l’utiliser dans un cadre strictement défini.
À contrario (ou pas), un des 4 piliers du logiciel libre se découpe, en silhouette :
Notons que cette innovation commerciale (la licence) découle en droite ligne de l’importance morale accordée aux profits. Si l’utilisateur ne peut plus acheter, stocker, réparer et réutiliser un bien, il doit payer à chaque utilisation. L’utilisateur est clairement perdant par rapport au cas d’usage où il achèterait le logiciel comme un bien dont il peut disposer à sa guise.
Les hackers ont du cœur :
Pour perpétuer l’esprit UNIX initial, cet esprit frondeur et hacker, l’université de Berkeley met au point la licence BSD. Cette licence dit, en substance, que vous pouvez faire ce que vous voulez avec le logiciel, y compris le modifier et le revendre, à condition de citer les auteurs.
Richard Stallman et l'imprimante :
Ni une ni deux, RMS démissionne du MIT, où il gardera néanmoins un bureau, pour lancer la Free Software Foundation, la fondation pour le logiciel libre. Son idée est simple : l’industrie vient de confisquer aux informaticiens la liberté de faire tourner les logiciels de leur choix. Il faut récupérer cette liberté.
Il théorise alors les quatre grandes libertés du logiciel libre :
Le droit d’utiliser un logiciel pour n’importe quel usage
Le droit d’étudier un logiciel pour le comprendre
Le droit de modifier un logiciel
Le droit de partager un logiciel et/ou ses modifications
Aujourd’hui, on considère « libre » un logiciel qui permet ces quatre libertés.
Paranoïd ou extra-lucide ?
Si vous utilisez un logiciel propriétaire, vous ne savez pas ce qu’il fait de vos données, que ce soit de données scientifiques, des données personnelles, des documents dans le cadre du travail, des courriers. Un logiciel propriétaire pourrait même envoyer vos données privées aux concepteurs sans votre consentement. L’idée paraissait, à l’époque, issue du cerveau d’un paranoïaque.
En guise de conclusion :
Les pouvoirs publics et les réseaux éducatifs se sont, le plus souvent, laissé prendre au mensonge qu’utiliser les nouvelles technologies était une bonne chose. Que les enfants étaient, de cette manière, éduqués à l’informatique.
Utiliser un smartphone ou une tablette éduque autant à l’informatique que le fait de prendre un taxi éduque à la mécanique et la thermodynamique. Une personne peut faire des milliers de kilomètres en taxi sans jamais avoir la moindre notion de ce qu’est un moteur. Voyager avec Ryanair ne fera jamais de vous un pilote ni un expert en aérodynamique.
L’informatique est devenue une infrastructure humaine trop importante pour être laissée aux mains de quelques monopoles commerciaux. Et la seule manière de leur résister est de tenter de minimiser leur impact sur nos vies. En refusant au maximum d’utiliser leurs solutions. En cherchant des alternatives. En contribuant à leur création. En tentant de comprendre ce que font réellement ces solutions « magiques », avec nos ordinateurs, nos données et nos esprits.
Le logiciel libre et l’open source sont la seule solution que j’envisage pour que les ordinateurs soient des outils au service de l’humain. Il y a 20 ans, les idées de Richard Stallman me semblaient extrémistes. Force est de constater qu’il avait raison. Les logiciels propriétaires ont été essentiellement utilisés pour transformer les utilisateurs en esclaves des ordinateurs. L’ordinateur n’est alors plus un outil, mais un moyen de contrôle.La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde. La responsabilité en incombe à tous les politiques qui ont cédé le contrôle de pays, de continents entiers à quelques entreprises, sous prétexte de gagner quelques voix lors de la prochaine élection.
Voilà le contexte :
Complètement inexistante il y a à peine soixante ans, l’industrie informatique est aujourd’hui devenue la plus importante du monde.
Et voici un classement boursier qui en dit long :
En termes de capitalisation boursière, l’entreprise la plus importante du monde à l’heure où j’écris ces lignes est Apple. La seconde est Microsoft. Si l’on trouve un groupe pétrolier en troisième place, Alphabet (ex-Google) vient en quatrième et Amazon en cinquième place. En sixième place on trouve Tesla, qui produit essentiellement des ordinateurs avec des roues et, en septième place, Meta (ex-Facebook). La place de Facebook est particulièrement emblématique, car la société ne fournit rien d’autre que des sites internet sur lesquels le temps de cerveau des utilisateurs est revendu à des agences publicitaires. Exploiter cette disponibilité de cerveau également le principal revenu d’Alphabet.
De l'avènement du logiciel comme succion prédatrice du temps de cerveau disponible, épaulé par le marketing :
Nous pouvons donc observer qu’une partie importante de l’humanité est sous le contrôle de logiciels appartenant à une poignée de sociétés américaines dont les dirigeants se connaissent d’ailleurs intimement. Les amitiés, les contacts entre proches, les agendas partagés, les heures de nos rendez-vous ? Contrôlés par leurs logiciels. Les informations que vous recevez, privées ou publiques ?Contrôlées par leurs logiciels. Votre position ? Les photos que vous êtes encouragés à prendre à tout bout de champ ? Les produits que vous achetez ? Contrôlés par leurs logiciels ! Le moindre paiement effectué ? Hors paiements en espèce, tout est contrôlé par leurs logiciels. C’est encore pire si vous utilisez votre téléphone pour payer sans contact. Ou Paypal, la plateforme créée par… Elon Musk. Les données des transactions Mastercard sont entièrement revendues à Google. Visa, de son côté, est justement huitième dans notre classement des sociétés les plus importantes.
Pour regagner son libre arbitre, je ne vois qu’une façon de faire : comprendre comment ces plateformes agissent. Comprendre ce qu’est un logiciel, comment il est apparu et comment les logiciels se sont historiquement divisés en deux catégories : les logiciels propriétaires, qui tentent de contrôler leurs utilisateurs, et les logiciels libres, qui tentent d’offrir de la liberté à leurs utilisateurs.
Et puis :
Les logiciels ne sont pas « magiques », ils ne sont pas « sexys » ni « hypercomplexes ». Ce ne sont pas des « nouvelles technologies ». Tous ces mots ne sont que du marketing et l’équivalent sémantique du « lave plus blanc que blanc de nos lessives ». Ce ne sont que des mots infligés par des entreprises au pouvoir démesuré dont le cœur est le marketing, le mensonge.
Pour illustrer ce que Microsoft fait aux communs :
Le texte a cependant des limites. Imaginons que nous souhaitions lui ajouter une mise en forme. L’une des solutions serait de définir un format complètement différent du texte standard (ASCII ou UTF-8). C’est ce qu’a fait par exemple Microsoft avec Word et le format .doc (ensuite devenu .docx). L’intérêt est évident pour l’entreprise : une fois qu’un utilisateur sauve ses données au format .doc, il est obligé d’utiliser Microsoft Word pour y accéder. Il ne peut pas utiliser un concurrent, car le format est propriétaire et que seul Microsoft Word permet d’ouvrir les documents. L’utilisateur doit donc convertir toutes ses données, ce qui peut être très long, voire impossible. L’utilisateur est prisonnier d’un logiciel appartenant à une entreprise. Ce n’est pas un détail, c’est une technique commerciale sciemment mise au point. Le terme technique est « vendor lock-in ».
Impeccable définition :
Sous le terme « Intelligence artificielle », nous avons en fait conçu des systèmes statistiques à prophéties autoréalisatrices. Le simple fait de croire que ces systèmes puissent avoir raison crée de toutes pièces une réalité dans laquelle ces algorithmes ont raison.
Les fieffés coquins, les vils manipulateurs, les ourdisseurs de consentement, grrrrr :
Ces entreprises cherchent également à cacher le plus possible le fonctionnement d’Internet tel que je vous l’ai expliqué. Elles tentent de le rendre incompréhensible, magique, mystique. Elles s’opposent légalement à toute tentative de comprendre les protocoles et les formats qu’elles utilisent. C’est à dessein. Parce que (dès) que la compréhension est la première étape, nécessaire et indispensable, vers la liberté.
Tenter de le comprendre est un devoir. Une rébellion. Si mon écran me captive autant, s’il affiche ces données particulières, c’est parce que d’autres êtres humains y ont un intérêt majeur. Parce qu’ils l’ont décidé. Et ce n’est (pas) probablement pas dans mon intérêt de leur obéir aveuglément. Ni dans celui de la société au sens large.
[...] avec l'intitulé de 2020, "l'Éducation nationale nomme explicitement les solutions de l’entreprise américaine comme spécificité technique et exclut donc toute alternative", tance Anticor.
[...] cette attribution va aussi à l'encontre du code de l'Éducation, qui encourage le service public à recourir au logiciel libre pour ses usagers.
[...] Anticor "pointe une relation commerciale dangereuse entre une administration française et un géant du numérique jouissant d’un monopole quasi absolu alors même que des entreprises offrent des solutions équivalentes".
Je sors de la photographie spontanée, de la photographie de rue, et de la photographie journalistique. Il peut m’arriver de mettre en scène. Je vais construire des images à partir d’un élément que j’ai découvert. Je vais imaginer une situation à partir de ça.
Alors que l’eau est un enjeu mondial majeur, les politiques de l’eau restent, elles, assez absentes du débat public et sont souvent méconnues des citoyens. Quelles sont les logiques qui construisent ces politiques, quels rapports de force les traversent ? Explications avec Sylvain Barone et Pierre-Louis Mayaux, chercheurs en science politique au sein de G-EAU* et auteurs du livre Les politiques de l’eau.
Pfiou, pas rassurant cet article, mais clair.
[...] une application parfaite de l’effet cigogne : expliquer un fait par un autre qui n’a aucun rapport. C’est confondre une corrélation, un événement A s’observe avant un événement B, avec une causalité, B se passe à cause de A (La Toupie). Lorsque deux événements se succèdent, cela ne signifie pas que l’un est la cause de l’autre. Ce raccourci cognitif peut être instinctif, mais potentiellement dangereux et à l’origine de fake news. Établir une causalité à tort peut servir à convaincre et manipuler à des fins de désinformation (VulgariScience).
Gerald Petit propose une analyse fine de la stratégie de conquête de cette bête de scène qui, homme d’affaires implacable le jour et machine de création la nuit, est en veille constante et ne manque pas une occasion de (se) produire.
Sinon, pour offrir, je veux bien les 3 :)) https://stayhappening.com/e/collection-ic%C3%94nes-debord-chaplin-et-prince-E2ISUCWOR7U