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« Faire réfléchir en souriant et faire sourire en réfléchissant »
En voilà une riche idée d'édition !!
Beau titre. Et belle balade sur la planète paix. Clin d'œil évident au grand classique « L'Art de la guerre », de Sun Tzu. (…)
Concernant les migrations, la perspective de « gouvernance globale des flux humains » (p. 196) me parait justement se heurter de plein fouet avec les « Puissances étatiques » défendues par un système international dominé par les cinq puissances du conseil de sécurité de l’ONU. La perspective est généreuse, reprise par de multiples ONG. Mais l’état du monde, les souverainismes, sont-ils à même d’aller dans une direction opposée à leurs intérêts souverainistes ?
Pourquoi nos ados semblent trouver autant de plaisir dans les réseaux sociaux ? Quels sont leurs effets sur l'estime de soi ?Leurs dangers ?Tant de questions qui sont le terrain de tensions entre adultes et ados. Mais pour avancer, ne faut-il pas comprendre ce que nourrissent comme besoins les réseaux sociaux et regarder en face, adultes comme ados, nos usages ? Car si les adultes doivent poser des limites, il est nécessaire de créer, avec les ados, des espaces de discussion et les aider à construire un regard critique sur leurs pratiques. C'est donc avec humour et pédagogie que Cookie Kalkairse lance dans cetteé tude pour soutenir parent et ados à poser un cadre à leurs usages
Car les fantasmes de complot ne répondent pas seulement à la frustration et à la colère que nous ressentons envers le monde tel qu’il est, mais aussi au besoin d’émerveillement, de magie, d’enchantement. Il est difficile de nier que le ciel strié de traînées a une certaine beauté. Les traînées sont photogéniques. Si elles ne l’étaient pas, elles ne seraient pas photographiées si souvent. Elles ouvrent la vue et l’esprit, pour citer L’Infini de Leopardi, à « tant de parties du dernier horizon » et à « des espaces infinis [49] ». Elles fascinent même ceux qui les craignent. Les photos de « nuages étranges » sur le profil X de Naomi Wolf sont magnifiques. Même les trajets compliqués et impénétrables des « avions mystérieux » sont beaux. C’est pourquoi nous les recherchons sur les cartes interactives, en capturons l’image et la diffusons.
Scénarisé par Eric Meyer qui fut pendant plus de trente ans journaliste en Chine, l’album commence par des pages sur l’enfance de Xi qui seront une découverte pour la plupart des lecteurs. On y voit l’environnement dans lequel est élevé un « petit prince rouge » (c’est le titre du premier chapitre). Fils de ministre, l’enfant baigne dans le culte de la Révolution tout en menant une existence des plus privilégiées : belle villa, école et plage réservées à l’élite… Des privilèges totalement justifiés par le fait que « on était les gosses de l’élite, ceux qui, de père en fils, vivaient jour et nuit pour la Révolution ». Ce qui vaut des perles comme la suivante : alors que la mère de Xi s’émeut d’avoir vu un vieillard misérable à la porte de sa résidence, son mari lui reproche son « sentimentalisme de bourgeois libéral »
Maud et Elsa Lecarpentier, François Jarrige · Extraits de la bande dessinée "Toujours puce, les macrodégâts de la microélectronique"
La supposée transition numérique en cours conduit à un accaparement croissant de l’eau, accentuant les dynamiques anciennes du capitalisme industriel. Seule la réduction de ce secteur, la baisse de ses productions, et la contraction des usages numériques permettrait d’enrayer la crise qui se dessine. Voilà en quelques mots l’inévitable conclusion qui surgit à la lecture de cette passionnante enquête graphique et dessinée.
Les arbres et les champignons ont créé le plus grand réseau au monde, ce chercheur explique pourquoi
"Une bonne partie du livre est consacrée à ce peuple souterrain. L'essentiel du monde des champignons est invisible à l’Homme. C'est un réseau de filaments qui s’insinue sous les feuilles, qui se déroule dans l'humus et le sol et qui connecte les arbres les uns aux autres."
Alors que le street art se monnaie dans les galeries d’art, dans les rues, les graffitis sont les cibles d’une lutte acharnée. Tous les ans, ce sont plusieurs milliards d’euros qui sont investis au niveau mondial dans des systèmes de sécurité, de nettoyage et de prévention. Graffeurs eux-mêmes, les auteurs ont ainsi vu leurs inscriptions disparaître de plus en plus rapidement. Leur regard s’est alors décalé : du graffiti, c’est sur son effacement qu’ils se sont penchés.
WoW WoW WoW !!!
Une bande dessinée placée sous le sceau du secret-défense. Pendant six mois, les journalistes de Disclose et les dessinatrices et dessinateurs de la Revue dessinée, ont mis en image le business opaque des ventes d’armes, domaine réservé de l’Etat et qui bénéficie aux marchands de canons. Un commerce florissant pour la France, troisième exportateur d’armes au monde. Mais derrière les cocoricos, se cache une toute autre réalité, bien moins avouable.
Là aussi, très curieux de voir jusqu'où l'enquête mènera les journalistes.
Me fait envie celle-ci !
« Les machines ressemblent à d’étranges créatures qui aspirent les matières premières, les digèrent et les recrachent sous forme de produit fini. Le processus de production automatisé simplifie les tâches des ouvriers qui n’assurent plus aucune fonction importante dans la production. Ils sont plutôt au service des machines. Nous avons perdu la valeur que nous devrions avoir en tant qu’êtres humains, et nous sommes devenus une prolongation des machines, leur appendice, leur serviteur. J’ai souvent pensé que la machine était mon seigneur et maître et que je devais lui peigner les cheveux, tel un esclave. Il fallait que je passe le peigne ni trop vite ni trop lentement. Je devais peigner soigneusement, afin de ne casser aucun cheveu, et le peigne ne devait pas tomber. Si je ne faisais pas bien, j’étais élagué. »
Comment continuer à faire l’amour sans se poser de questions quand on est hétéro, mais aussi fan de Virginie Despentes ? Intellectuellement, on peut tout à fait adhérer aux idées féministes qui démontent les pratiques érotiques standard, à base de pénétration et de domination masculine. Mais en pratique, il n’est pas forcément évident de rebooter son répertoire à fantasmes. Peut-on vraiment dégommer les scénarios sexuels incrustés dans notre psyché ? Qu’en faire ? Comment les assumer sans s’aliéner à ce fichu patriarcat ?
Avant, c'était simple : on se mariait une bonne fois pour toutes, et si on était malheureux, on attendait que l’autre meure. Au moins, c'était clair, transactionnel et bien fichu. Aujourd'hui, on se met en couple par libre choix. L'unique condition préalable, c'est l'amour. Rien que ça. [https://www.arteradio.com/son/61664867/qu_est_ce_qui_pourrait_sauver_le_couple]
Gerald Petit propose une analyse fine de la stratégie de conquête de cette bête de scène qui, homme d’affaires implacable le jour et machine de création la nuit, est en veille constante et ne manque pas une occasion de (se) produire.
Sinon, pour offrir, je veux bien les 3 :)) https://stayhappening.com/e/collection-ic%C3%94nes-debord-chaplin-et-prince-E2ISUCWOR7U
Revue Nouvelle | Revue de l'Enfance et de l'Adolescence 2021/2 | Cairn.info
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On va tester le format. Le sommaire est tellement attirant...
La place des écrans et du numérique dans les familles, ainsi que la place que ces outils occupent dans la vie des enfants et des adolescents, sont source de vives polémiques, si bien qu’il n’est pas toujours évident pour les parents et les professionnels de se positionner. Basé sur l’expérience de l’auteur en éducation aux médias, auprès d’adolescents et de parents, cet article esquisse les déterminants individuels, culturels et technologiques à prendre en compte pour une éducation aux médias.
Au-delà des discours sociaux stigmatisant, voire fantasmant, une jeunesse soumise aux fake news et au conspirationnisme, quel sentiment de confiance est véritablement développé par les adolescent·es et jeunes adultes à l’égard de l’information en circulation sur les plateformes qu’ils plébiscitent ? Comment développer des compétences critiques en information-communication tout en ne versant pas dans une culture de la défiance envers l’information et les médias ?
Des groupes de Gilets jaunes campent durablement sur des ronds-points stratégiques, bloquant le pays pour faire entendre leur colère. Sandrine Kerion était l’une d’entre eux. Afin de mieux rendre la réalité et la complexité de ce mouvement, elle a interrogé plusieurs de ses compagnons de lutte afin de retranscrire leurs témoignages en BD. Sans émettre de jugement sur leur discours, elle les écoute et les laisse s'exprimer, eux qui considèrent s’être tus trop longtemps et ont vu dans ce mouvement de « la France d’en bas » l’occasion de faire bouger les choses. Avec espoir puis, souvent, avec désillusion.
C'est cadeau, 2 titres offerts !
Ce mensuel créé en février 1969, fait une place à de la BD américaine, en particulier Peanuts dont le héros Charlie Brown donnera le nom au journal.