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Les arbres et les champignons ont créé le plus grand réseau au monde, ce chercheur explique pourquoi
"Une bonne partie du livre est consacrée à ce peuple souterrain. L'essentiel du monde des champignons est invisible à l’Homme. C'est un réseau de filaments qui s’insinue sous les feuilles, qui se déroule dans l'humus et le sol et qui connecte les arbres les uns aux autres."
Alors que le street art se monnaie dans les galeries d’art, dans les rues, les graffitis sont les cibles d’une lutte acharnée. Tous les ans, ce sont plusieurs milliards d’euros qui sont investis au niveau mondial dans des systèmes de sécurité, de nettoyage et de prévention. Graffeurs eux-mêmes, les auteurs ont ainsi vu leurs inscriptions disparaître de plus en plus rapidement. Leur regard s’est alors décalé : du graffiti, c’est sur son effacement qu’ils se sont penchés.
WoW WoW WoW !!!
Une bande dessinée placée sous le sceau du secret-défense. Pendant six mois, les journalistes de Disclose et les dessinatrices et dessinateurs de la Revue dessinée, ont mis en image le business opaque des ventes d’armes, domaine réservé de l’Etat et qui bénéficie aux marchands de canons. Un commerce florissant pour la France, troisième exportateur d’armes au monde. Mais derrière les cocoricos, se cache une toute autre réalité, bien moins avouable.
Là aussi, très curieux de voir jusqu'où l'enquête mènera les journalistes.
Me fait envie celle-ci !
« Les machines ressemblent à d’étranges créatures qui aspirent les matières premières, les digèrent et les recrachent sous forme de produit fini. Le processus de production automatisé simplifie les tâches des ouvriers qui n’assurent plus aucune fonction importante dans la production. Ils sont plutôt au service des machines. Nous avons perdu la valeur que nous devrions avoir en tant qu’êtres humains, et nous sommes devenus une prolongation des machines, leur appendice, leur serviteur. J’ai souvent pensé que la machine était mon seigneur et maître et que je devais lui peigner les cheveux, tel un esclave. Il fallait que je passe le peigne ni trop vite ni trop lentement. Je devais peigner soigneusement, afin de ne casser aucun cheveu, et le peigne ne devait pas tomber. Si je ne faisais pas bien, j’étais élagué. »
Comment continuer à faire l’amour sans se poser de questions quand on est hétéro, mais aussi fan de Virginie Despentes ? Intellectuellement, on peut tout à fait adhérer aux idées féministes qui démontent les pratiques érotiques standard, à base de pénétration et de domination masculine. Mais en pratique, il n’est pas forcément évident de rebooter son répertoire à fantasmes. Peut-on vraiment dégommer les scénarios sexuels incrustés dans notre psyché ? Qu’en faire ? Comment les assumer sans s’aliéner à ce fichu patriarcat ?
Avant, c'était simple : on se mariait une bonne fois pour toutes, et si on était malheureux, on attendait que l’autre meure. Au moins, c'était clair, transactionnel et bien fichu. Aujourd'hui, on se met en couple par libre choix. L'unique condition préalable, c'est l'amour. Rien que ça. [https://www.arteradio.com/son/61664867/qu_est_ce_qui_pourrait_sauver_le_couple]
Gerald Petit propose une analyse fine de la stratégie de conquête de cette bête de scène qui, homme d’affaires implacable le jour et machine de création la nuit, est en veille constante et ne manque pas une occasion de (se) produire.
Sinon, pour offrir, je veux bien les 3 :)) https://stayhappening.com/e/collection-ic%C3%94nes-debord-chaplin-et-prince-E2ISUCWOR7U
Revue Nouvelle | Revue de l'Enfance et de l'Adolescence 2021/2 | Cairn.info
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On va tester le format. Le sommaire est tellement attirant...
La place des écrans et du numérique dans les familles, ainsi que la place que ces outils occupent dans la vie des enfants et des adolescents, sont source de vives polémiques, si bien qu’il n’est pas toujours évident pour les parents et les professionnels de se positionner. Basé sur l’expérience de l’auteur en éducation aux médias, auprès d’adolescents et de parents, cet article esquisse les déterminants individuels, culturels et technologiques à prendre en compte pour une éducation aux médias.
Au-delà des discours sociaux stigmatisant, voire fantasmant, une jeunesse soumise aux fake news et au conspirationnisme, quel sentiment de confiance est véritablement développé par les adolescent·es et jeunes adultes à l’égard de l’information en circulation sur les plateformes qu’ils plébiscitent ? Comment développer des compétences critiques en information-communication tout en ne versant pas dans une culture de la défiance envers l’information et les médias ?
Des groupes de Gilets jaunes campent durablement sur des ronds-points stratégiques, bloquant le pays pour faire entendre leur colère. Sandrine Kerion était l’une d’entre eux. Afin de mieux rendre la réalité et la complexité de ce mouvement, elle a interrogé plusieurs de ses compagnons de lutte afin de retranscrire leurs témoignages en BD. Sans émettre de jugement sur leur discours, elle les écoute et les laisse s'exprimer, eux qui considèrent s’être tus trop longtemps et ont vu dans ce mouvement de « la France d’en bas » l’occasion de faire bouger les choses. Avec espoir puis, souvent, avec désillusion.
C'est cadeau, 2 titres offerts !
Ce mensuel créé en février 1969, fait une place à de la BD américaine, en particulier Peanuts dont le héros Charlie Brown donnera le nom au journal.
Le projet de Farah est déjà financé mais son livre de contes aurait fait un beau cadeau sous le sapin !
La prochaine occasion sera la bonne.
Ce pays qu'on nous raconte partout est-il vraiment celui qui est sous nos yeux ? Pas vraiment, s'amusent Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely dans ce livre de pop-géographie qui nous décrit une France bien plus plurielle et hybride que celle, toujours éternelle, dont les uns et les autres tentent de nous farcir les oreilles. Derrière la France moche se masque une France hybride, plus recomposée qu'on ne le pense, où les territoires semblent surtout se polariser, s'écarteler, comme s'ils n'étaient plus capables de discuter entre eux. Les maisons de la France qui va bien sont à deux encablures des ronds-points. Partout, les modes de consommation semblent être devenus les formes de distinction d'un pays qui semble avoir abandonné tout rapport productif. Les nouveaux clivages (le libéralisme, l'identitaire et l'écologisme), incompatibles entre eux, s'affrontent désormais jusqu'au territoires mêmes où ils s'affichent. Produisant des espaces si différents qu'ils semblent profondément irréconciliables... alors qu'une culture commune les traverse encore. Elle tient visiblement plus du barbecue, du bricolage et du jardinage que des luttes sociales ou politiques. "La France sous nos yeux" cherche visiblement à nous les faire écarquiller sur un monde qui vis côte à côte, mais plus atomisé socialement que jamais. Hubert Guillaud ((( internetactu.net ))) sur sa page FB.
Face à de tels raffinements dans la conception des jeux il convient de relativiser l’espace de décision dont disposent les joueurs. On peut difficilement parler de consommateur libre et informé. Si les joueurs achètent bien volontairement ces produits, ils n’en sont pas moins en grande partie dupés par les industriels du jeu. Nul paternalisme à constater que les joueurs français sont insuffisamment protégés des pièges cognitifs qu’on leur tend. Inviter le joueur à modérer sa pratique ou à se montrer raisonnable n’a pas grand sens si dans le même temps tout est mis en œuvre pour l’inciter à jouer toujours plus.
Ah ! Le Loup dans cache-noisette, ça promet !
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.
L’analyse tout en finesse du sentiment amoureux trouve en ce livre de singuliers échos. Le personnage de Madame Hayat, solaire, et celui de Fazil, plus littéraire, plus engagé, convoquent les subtiles métaphores d’une aspiration à la liberté absolue dans un pays qui se referme autour d’eux sans jamais les atteindre.