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Récit intéressant, remarques au sujet des masses très pertinentes, et aquarelles idéales, mais...
À la une de tous les médias, le chatbot d’OpenAI n’aura pas manqué de capter l’attention des élèves, des étudiants et du corps enseignant. Indétectable par les logiciels anti-plagiat connus, il ne génère pas des extraits aspirés du Web, mais fait ses propres associations de mots et d’idées d’après des calculs de probabilités.
Le plan d'action de l'institution publique, en l'occurrence de la bibliothèque, sera nécessairement plus propositionnel. Une école ou un théâtre publics ne feront jamais bien leur travail s'ils fonctionnent en termes de segmentation d'une demande pour mieux la satisfaire. C’est pourquoi j’insiste avec des termes qui débordent cette logique d’action comme celle de « vie » locale, en insistant à la fois sur la localité et sur la vie.
Ça par exemple ! Une institution publique ne serait pas une entreprise ? Qu'il est agréable de lire ça. Maintenant, il faudrait l'expliquer et proposer pour sortir de la logique rentable qui a pris en otage tous les élu(e)s, grands comme plus petits...
On le sait, le comportement des agents sociaux n'est pas identique, en fonction des catégories sociales, des territoires, des groupes sociaux. Le type de bibliothèques que l'on propose crée un environnement, un habitat, plus susceptible d'accueillir certains comportements que d'autres. Des comportements auront une positivité plus importante que d'autres, en fonction du lieu où ils se déploient. Quatre ados en train de bavarder en faisant leur devoir peuvent embêter des usagers plus âgés, selon le type d'architecture dont il est question ou les propositions faites par les bibliothécaires dans le partage de l'espace.
Ah ces ados qui terrorisent les vieux, qu'est ce qu'on va faire d'eux ?!!!
[...] les services vitaux à dominante féminine mis en exergue par la crise sanitaire échappent en partie aux clivages identitaires, tant les personnes d’origine immigrée y contribuent massivement. Ils préfigurent un modèle de société où l’épanouissement de l’individu intégral passe par la prise en charge collective des besoins de base. Et donc par un grand service public regroupant les métiers essentiels sous la protection d’un statut unique. Un point d’appui pour les conquêtes à venir.
Si vous voulez lire cet article en entier, passez un mail à shaarlibibi[@]davidaime.org
Sur un ton gentiment provocateur mais toujours bienveillant, il aborde bon nombre de sujets brûlants : la religion, le voile, le harcèlement scolaire, la formation des enseignants, le repli sur soi... et réussit même l’exploit de ne jamais se prendre les pieds dans l’écueil de la pesanteur.
Notes d'une lecture que j'ai trouvé pertinente.
Une bonne gestion c’est une gestion auto-gérée, tout en étant supervisée par une équipe pluridisciplinaire qui soit orchestrée par, au moins, un géographe.
Co-créons et développons des « Club-Nature/tiers-lieux » privés/publics partout sur nos territoires, des lieux d’échanges artistiques, festifs, sportifs, techniques, scientifiques, politiques et écologiques.
Valeurs : L’art et la science sont des gages d’épanouissement individuel et collectif.
La classe dirigeante française aime barboter dans les eaux troubles du racisme. Immigration, insécurité ou Islam restent leurs thèmes de prédilection pour détourner le regard des conséquences sociales de la crise économique.
Et ça recommence, encore et encore, c'est pas que le début, d'accord ou pas d'accord ?
"Les cadres de la Silicon Valley mettent leurs enfants dans des écoles sans ordinateur" = argument énervant.
Le numérique à l’école, ce n’est pas seulement une lubie moderniste et technophile, c’est aussi un impératif social, celui de ne pas se laisser se creuser encore plus le fossé des inégalités que l’école peine à combler (voire contribue à élargir).
Les archives de la newsletter du site Nourritures terrestres sur les enjeux de l'#écologie.
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En mon for intérieur, je suis rassuré qu'un article pareil existe, que ces suites de caractères forment ces mots qui s'agencent en pareilles phrases pour au final synthétiser ce qui me traverse l'esprit quand mes "amis" me laissent trébucher sur leur profil de réseau social.
La dinguerie enfin partagée. Ouf, je ne suis donc pas ouf !!!
"Comment est-il possible que des millions de personnes croient dur comme fer que des élites de l'État profond américain, alliées avec des « élites mondialistes », le monde de la finance et les médias se livreraient à des crimes satanistes et pédophiles (ils boivent le sang de nos enfants, un délire pas très nouveaux pourtant) et que Donald Trump serait en fait le seul à lutter secrètement contre eux ? Comment en est-on arrivé là ? Qu'est-ce que cela dit de notre démocratie qui accorde un droit de vote à des zinzins pareils ? Comment une théorie aussi illuminée et américano-centrée peut-elle prospérer en Europe et en France ? Il suffit d'aller lire les inepties de « Redfamily », un groupuscule croisé en marge d'une manifestation pour comprendre que la France n'est pas immune à ce type de délires."
"Nos vies sont totalement bouleversées par un déferlement numérique qui fascine et terrifie à la fois. Au nom de la modernité et d’un progrès qui ne sauraient être arrêtés, nos subjectivités, …"
"Alors que l’école, de la maternelle à l’université, devrait être un havre favorisant la concentration, l’attention commune, valorisant l’effort, l’acquisition de connaissances dans la durée et de manière méthodique, soit un espace de résistance à la frénésie consumériste et numérisatrice contemporaine, elle est devenue l’un des principaux territoires où se déploie ce qui détruit sa raison d’être. Alors qu’elle devrait être pensée comme un temps et un espace laissant place à des pratiques émancipatrices, elle est happée par l’emprise aliénante de la domination numérique."
En voilà du dossier !
Colloque en 2017
Y'a des mots qui piquent dans ce long billet. Et des passages comme
« Mes enfants sont jeunes, sont Linuxiens car ils n'ont pas le choix, n'ont aucune idée de pourquoi ils sont sous Linux, par contre ils se rendent compte par rapport à leurs petits camarades qu'à la maison ça marche toujours. Je leur apprends à utiliser Linux, comme je leur apprends à changer les courroies de machine à laver, comme on leur apprend à cuisiner car c'est notre rôle de parents, apprendre des trucs qui peuvent servir dans la vie. Quand on voit les gens empêtrés dans l'informatique, les fortunes que ça coûte, il est intéressant de savoir quelques choses, ceci est valable dans le domaine du bricolage, de la voiture et de tas d'autres choses, plus tu en sais moins tu payes. Est ce que j'essaime pour autant ?»