896 private links
Le roman noir français se réapproprie la tradition du polar américain. Ce genre adopte le point de vue et le langage des classes populaires. Surtout, le roman noir observe le pouvoir et les institutions à partir de la violence sociale et de la criminalité. Ce genre évolue au cours du début du XXe siècle à aujourd'hui de la littérature populaire à l'exploration de la face sombre de la société capitaliste.
Raisons pour lesquelles vous voudriez utiliser des résolveurs DNS alternatifs:
-> Contourner la censure (Il faut savoir que tous les grands fournisseurs d'accès internet Français ont l'obligation de bloquer dans leurs serveurs DNS une liste secrète de sites web sur ordre du gouvernement...
compléments ici : https://www.jechange.fr/telecom/internet/serveur-dns
À partir des années 1990, l’explosion de la production de biens électroniques, caractéristique du passage du capitalisme à son stade numérique, déclenche une guerre des métaux technologiques au Congo (RDC) qui n’a fait que gagner en intensité. Cette enquête fouillée montre que la dématérialisation est bel et bien un mythe. La civilisation de l’écran est synonyme d’une barbarie numérique qui se manifeste au Congo par : une économie militarisée et une criminalité institutionnalisée, un pillage généralisé, du travail forcé, le viol comme arme de guerre, la destruction des forêts et l’anéantissement de la biodiversité… Autant de catastrophes qui font du Congo l’une des plus grandes tragédies de l’histoire contemporaine, le prix fort à payer pour un monde connecté (...).
Cet essai, vendu depuis à plus de 2 millions d’exemplaires et traduit en 30 langues, a eu l’effet d’une bombe : en 1972, l’agence de protection de l’environnement des États-Unis, créée deux ans plus tôt, a interdit l’usage agricole du DDT sur le continent. En France, cette décision a été prise en 1971. De quoi donner très vite à Printemps silencieux le statut de boussole et de référence incontournable dans les milieux écolos.
« Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »
Charles Bellamy.
À chacun son style pour harceler les harceleurs, menons des actions coordonnées partout où c’est possible !
«Toutes les raisons de faire une révolution sont là. Il n’en manque aucune. Le naufrage de la politique, l’arrogance des puissants, le règne du faux, la vulgarité des riches, les cataclysmes de l’industrie, la misère galopante, l’exploitation nue, l’apocalypse écologique – rien ne nous est épargné, pas même d’en être informés. Toutes les raisons sont réunies, mais ce ne sont pas les raisons qui font les révolutions, ce sont les corps. Et les corps sont devant les écrans.»
Le comité invisible
[7] L’usage de drogues par les soldats est bien connu ; il existe toute une psychiatrie militaire, qui, dans ses cas limites, n’est pas si différente de notre psychiatrie axée sur le monde du travail. Certains journaux ont rapporté que, pour mener l’attaque, les soldats du Hamas étaient également sous l’influence de drogues (de captagon, une sorte d’amphétamine).
Le ministère de l’Intérieur vient de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre en plus de dix ans. Elle comprend des grenades lacrymogènes, mais aussi des explosives et assourdissantes, dont certaines jamais encore employées. [...]
Info trouvée une nouvelle fois sur seenthis.net
En ce 11 novembre 2023, au moment où l'on salue les drapeaux en berne de la boucherie de 14-18, c'est à présent en direction de sa propre population que les tauliers bourgeois du pays vont exercer leur "force légitime". Mais quelle en sera la raison ? Un retour des gilets jaunes ? Des hordes de moudjahidines fanatisés par la boucherie du moment ? Un black-bloc aux airs de fantasme qui assècherait les bassines ? En tout cas, comme l'exprimait déjà William dans une de ses pièces (Le roi Lear ???), "il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark)".
beuark :(
Les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) sont très complexes : ils transforment des quartiers, des villes, parfois des régions. Leurs impacts sociaux et écologiques sont multiples et souvent liés à d’autres grands projets d’aménagement. Cette carte a donc été créée parce que beaucoup de gens nous disent qu’iels ont du mal à se représenter les conséquences des JOP. On pense qu’elle est nécessaire, parce que les cartes et visuels
Un pdf à parcourir si vous rencontrez des jeunes personnes avec des troubles du comportement.
Asymétrie des pouvoirs et illusions, ça illustre assez bien les blocages sociaux des temps modernes...
Les arbres et les champignons ont créé le plus grand réseau au monde, ce chercheur explique pourquoi
"Une bonne partie du livre est consacrée à ce peuple souterrain. L'essentiel du monde des champignons est invisible à l’Homme. C'est un réseau de filaments qui s’insinue sous les feuilles, qui se déroule dans l'humus et le sol et qui connecte les arbres les uns aux autres."
Les sources consultées se rejoignent à propos de l’impact environnemental considérable des TIC (dont l'utilisation de documents numériques) mais aussi sur celui du papier. "Entre les deux filières, les impacts les plus forts ne se situent pas au même endroit." Parfois il est à la fois fait usage du numérique et du papier. Il est cependant essentiel que chacun·e apprenne à réduire son empreinte carbone liée aux outils digitaux.
Tiny thoughts & large strides, wowowow d;-)
Belle dé-monstr-ation !
La machine démontre des lectures et connaissances approfondies sur des sujets immenses. Une parfaite maîtrise sémantique : justesse du vocabulaire, ordre d’apparition des idées, situations sémantiques variées (dialogues, articles, démonstrations étayées plus ou moins longues, on peut lui demander une réponse en x mots ou caractères, écriture de chansons…). Elle produit en plusieurs langues. De manière extrêmement rapide, ces réponses surgissant du tac au tac.
Relevé par Lundi Matin : https://lundi.am/L-equipe-de-France-contre-la-Coupe-du-Monde-de-football
Écrire « human rights » sur nos maillots, ou mettre un genou à terre face aux oppressions ne suffit plus. Ces gestes sont peut-être forts symboliquement, mais ils sont facilement récupérables par les puissants qui en profitent pour redorer leur blason. Nous n’irons pas à cette Coupe du monde. Nous espérons que notre acte provoquera des émules dans d’autres équipes, ainsi que chez les supporters.
Un peu de fierté retrouvée !
À SUIVRE
Préhistoire !
Le concept même de logiciel n’est pas évident. Comme le rappelait Marion Créhange, la première titulaire d’un doctorat en informatique en France, la manière d’influencer le comportement des premiers ordinateurs était de changer le branchement des câbles. Un programme était littéralement un plan de câblage qui nécessitait de s’arracher les mains sur des fils.
Simple, basic, Unix !
Dans ses réflexions, Thompson n’a qu’un mot à la bouche : « simplicité ». C’est d’ailleurs lui qui va pousser Ritchie à ce que le langage « C » s’appelle ainsi. Une lettre, c’est simple, efficace. Cette idée de simplicité sous-tend toute l’architecture d’Unix : plutôt que de faire un énorme système hyper complexe qui fait tout, on va faire des petits programmes et leur permettre de s’utiliser l’un l’autre. L’idée est révolutionnaire : un programme peut utiliser un autre pour obtenir une fonctionnalité. Arrive même l’idée du « pipe » qui permet à l’utilisateur de construire ses propres chaines de programmes. Cela semble évident aujourd’hui, mais c’est un progrès énorme à une époque où les concepteurs de systèmes d’exploitation tentent de faire un énorme programme capable de tout faire en même temps. Cette simplicité est d’ailleurs encore aujourd’hui ce qui fait la puissance des systèmes inspirés d’Unix. C’est également ce qui va permettre une vague de collaboration sans précédent : chaque individu peut désormais créer un petit outil qui va accroitre exponentiellement les capacités du système global.
Globalization & Corporation, ton univers impitoyable.
En 1980, un changement politique se fait en occident avec l’élection de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis. Leur doctrine pourrait se résumer en « faire passer les intérêts des entreprises avant ceux des individus ». La recherche, la collaboration, le partage et l’empathie sont devenus des obstacles sur la route de la recherche de profit. Plusieurs grandes mesures vont voir le jour et avoir une importance extrêmement importante, tant sur l’industrie du logiciel que sur notre avenir.
Les concepts de collaboration et de bien-commun sont eux immolés sur l’autel de l’anticommunisme. Faire du profit à tout prix devient un devoir patriotique pour lutter contre le communisme. Cela a tellement bien fonctionné que malgré l’écroulement total du communisme, le concept du bien commun est rayé du vocabulaire. Plus de 30 ans après la chute du mur de Berlin, les gouvernements et les institutions publiques comme les universités doivent encore justifier leurs choix et leurs investissements en termes de rentabilités et de profits futurs.
À propos de la licence du logiciel (propriétaire) :
Grâce à la propriété intellectuelle, le logiciel reste la propriété du fournisseur. On n’achète plus un bien, on achète le droit de l’utiliser dans un cadre strictement défini.
À contrario (ou pas), un des 4 piliers du logiciel libre se découpe, en silhouette :
Notons que cette innovation commerciale (la licence) découle en droite ligne de l’importance morale accordée aux profits. Si l’utilisateur ne peut plus acheter, stocker, réparer et réutiliser un bien, il doit payer à chaque utilisation. L’utilisateur est clairement perdant par rapport au cas d’usage où il achèterait le logiciel comme un bien dont il peut disposer à sa guise.
Les hackers ont du cœur :
Pour perpétuer l’esprit UNIX initial, cet esprit frondeur et hacker, l’université de Berkeley met au point la licence BSD. Cette licence dit, en substance, que vous pouvez faire ce que vous voulez avec le logiciel, y compris le modifier et le revendre, à condition de citer les auteurs.
Richard Stallman et l'imprimante :
Ni une ni deux, RMS démissionne du MIT, où il gardera néanmoins un bureau, pour lancer la Free Software Foundation, la fondation pour le logiciel libre. Son idée est simple : l’industrie vient de confisquer aux informaticiens la liberté de faire tourner les logiciels de leur choix. Il faut récupérer cette liberté.
Il théorise alors les quatre grandes libertés du logiciel libre :
Le droit d’utiliser un logiciel pour n’importe quel usage
Le droit d’étudier un logiciel pour le comprendre
Le droit de modifier un logiciel
Le droit de partager un logiciel et/ou ses modifications
Aujourd’hui, on considère « libre » un logiciel qui permet ces quatre libertés.
Paranoïd ou extra-lucide ?
Si vous utilisez un logiciel propriétaire, vous ne savez pas ce qu’il fait de vos données, que ce soit de données scientifiques, des données personnelles, des documents dans le cadre du travail, des courriers. Un logiciel propriétaire pourrait même envoyer vos données privées aux concepteurs sans votre consentement. L’idée paraissait, à l’époque, issue du cerveau d’un paranoïaque.
En guise de conclusion :
Les pouvoirs publics et les réseaux éducatifs se sont, le plus souvent, laissé prendre au mensonge qu’utiliser les nouvelles technologies était une bonne chose. Que les enfants étaient, de cette manière, éduqués à l’informatique.
Utiliser un smartphone ou une tablette éduque autant à l’informatique que le fait de prendre un taxi éduque à la mécanique et la thermodynamique. Une personne peut faire des milliers de kilomètres en taxi sans jamais avoir la moindre notion de ce qu’est un moteur. Voyager avec Ryanair ne fera jamais de vous un pilote ni un expert en aérodynamique.
L’informatique est devenue une infrastructure humaine trop importante pour être laissée aux mains de quelques monopoles commerciaux. Et la seule manière de leur résister est de tenter de minimiser leur impact sur nos vies. En refusant au maximum d’utiliser leurs solutions. En cherchant des alternatives. En contribuant à leur création. En tentant de comprendre ce que font réellement ces solutions « magiques », avec nos ordinateurs, nos données et nos esprits.
Le logiciel libre et l’open source sont la seule solution que j’envisage pour que les ordinateurs soient des outils au service de l’humain. Il y a 20 ans, les idées de Richard Stallman me semblaient extrémistes. Force est de constater qu’il avait raison. Les logiciels propriétaires ont été essentiellement utilisés pour transformer les utilisateurs en esclaves des ordinateurs. L’ordinateur n’est alors plus un outil, mais un moyen de contrôle.La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde. La responsabilité en incombe à tous les politiques qui ont cédé le contrôle de pays, de continents entiers à quelques entreprises, sous prétexte de gagner quelques voix lors de la prochaine élection.