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« Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront jamais le printemps. » Pablo Neruda
La classe dirigeante française aime barboter dans les eaux troubles du racisme. Immigration, insécurité ou Islam restent leurs thèmes de prédilection pour détourner le regard des conséquences sociales de la crise économique.
Et ça recommence, encore et encore, c'est pas que le début, d'accord ou pas d'accord ?
Á l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, un pack de livres numériques du domaine public pour se replonger dans cet événement. Des romans et des témoignages à (re)lire pour continuer à faire vivre la Commune !
À #télécharger
« Tout est gris, ou noir, dans les pages impressionnantes de Baptiste Deyrail. (…) On naviguerait presque entre néo-réalisme et cinéma expressionniste allemand. Il en ressort une atmosphère souvent oppressante mais aussi pas mal de poésie, surtout dans les paysages de nuit. »
- Actuabd.com
Au nom de tous les miens !
"Pour savoir ce qu’on fait avec le signifiant « république », il faut d’abord savoir où on en est avec lui aujourd’hui. Où on en est, je crois que c’est désormais très évident : à la droite de la droite. Il faudrait s’interroger pour savoir si un signifiant politique majeur a jamais connu pareille glissade en un si court laps de temps. Nous avions vécu une longue période où « république » était indubitablement un marqueur de gauche ; en trente ans, il est devenu un point de revendication de tout ce qui est à droite, voire très à droite, voire à l’extrême-droite. L’ancienne UMP se rebaptise « Les républicains », la macronie pré-fasciste est « La république en marche », même le RN se revendique républicain. Mais surtout « république » est désormais le parfait faux-nez, je dirais même le faux-nez de tous les faux-nez : les faux-nez de la « laïcité », du « féminisme » et, pourquoi se gêner, de « l’universalisme », sont abrités, et rassemblés, sous le grand faux-nez synthétique de la « république ». En fait « républicain » est désormais un clin d’œil, un demi-mot, un code name, un point de ralliement (à peine) masqué. "
Je relève la phrase suivante, "le simple fait de rendre la rue totalement inoffensive délie le pouvoir du souci de l’opinion publique et encourage la sécession des élites."
Invitons celles et ceux "qui n'ont rien à se reprocher" à la méditer.
Précarisation des autrices et même constat que dans le monde du travail en général. La bagarre s'organise, et c'est cool !
"En cas de pressions (« Si tu fais grève, je te licencie », « Si tu fais grève, je ne te renouvelle pas ton CDD », « Si tu fais grève, je te mets au placard », etc.) : conserve toute menace écrite de ton employeur ; note celles qu’il exprime oralement ; en cas de mise au placard, note tes horaires et les tâches effectuées pendant. Tout cela pourra te servir au cas où tu déciderais de poursuivre ton employeur en justice."
Pour un graphisme de lutte !
Déjà que le sous-titre "Petit traité d'humanisme à la française " est un brin acide, alors la suite Madame Michu...
"Une histoire d'autant plus édifiante qu'elle est historique… Et que Charles-Henri Sanson deviendra lui-même, quelques années, plus tard le véritable régicide officiel, celui-là même qui guillotinera Louis XVI et Marie-Antoinette."
Ah ça ira ça ira.... à la Lanterne !
Amies féministes, ma fille, femme d'avec qui je vis je vais et je viens, prenez le temps de lire les propos de Claro. C'est excitant je trouve. Surtout la chute m'a bien fait marrer.
Amis, mes fils, les gars, inconnus des faubourgs et des quartiers huppés, prends toi aussi le temps de lire. Au pire, ça te fera réfléchir, et "pataper" espérons le.
"Entartons, entartons les pompeux cornichons !
Votre présidentielle, vous l’aurez dans le fion !"
"Serment : En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons, symbole de notre détermination et outil de protection de cette ZAD que nous aimons. En les plantant aujourd’hui, nous scellons dans le sol de Notre-Dame-des-Landes notre serment collectif de revenir, si nécessaire, défendre la ZAD. Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort :
nous sommes là, nous serons là !"
"En France l’espace public est public, par définition, la seule chose qu’on peut transgresser en entrant dans un site public c’est le règlement interne, un arrêté éventuellement, municipal, préfectoral ou ministériel, raconte Lazar Kunstmann, porte parole du groupe Untergunther. C’est à peu près du même niveau de criminalité qu’un stationnement sur une place de livraison."
I'm so sad :-(
"le banquier plutôt que l’immigré !" J'adore cette punchline !
"Le Front national a un discours virulent contre les « élites » françaises. N’avez-vous pas peur que votre analyse soit récupérée par l’extrême-droite ?
Nous ne disons pas que les politiques sont « tous pourris », comme le fait le FN. Nous proposons une analyse en terme de classes, pour donner à voir des mécanismes sociaux. Nous cherchons à dévoiler le fonctionnement de cette caste qui casse le reste de la société, dans une logique de prédation qui va se poursuivre dans une spirale infernale. Le Front National désigne comme bouc émissaire l’immigré ou le Rom, donnant en pâture ce qui est visible. Le Rom est d’ailleurs devenu un bouc émissaire transversal à l’échiquier politique, depuis la gauche libérale avec Manuel Valls jusqu’au Front National. Si on doit pointer précisément un responsable à la situation actuelle, c’est plutôt une classe sociale – les riches – et un système économique, le néolibéralisme. Puisqu’il faut des formules fortes : le banquier plutôt que l’immigré !"