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Bilans : En vingt mois, la « pacification » aurait fait 89 000 victimes chez les Malgaches selon les comptes officiels de l'État français. Mais ces comptes auraient été exagérés par méconnaissance du terrain et pour alourdir le dossier d'accusation du MDRM.
Jean Fremigacci, maître de conférences à Paris-I et enseignant à l'université de Tananarive, établit quant à lui le nombre des morts entre 30 000 et 40 000, dont 10 000 de mort violente et le reste de faim ou de maladie (note).
Quelle belle idée que de pousser très loin l'imagination dans ses futurs possibles.
Agriculture vivrière à grande échelle, réappropriation des ressources minières pour le développement des populations locales, collaborations pour développer de vastes réseaux de lignes TGV et cyclables pour vélo-cargos électriques : Julien Dupont dessine un avenir utopique pour une Afrique qui se serait émancipée grâce au « Grand Changement » provoqué par les troubles climatiques. © Julien Dupont
Je ne pense pas qu’il était malade mentalement. Il pensait probablement que cette société est malade d’autoriser ce qui se passe à Gaza en ce moment (…). C’est ça, ce qui est odieux, ce qui est malade. Et il était indigné par cela.
Quand Manu Larcenet adapte Cormac McCarthy...
Waouh, bijou de carto. Ça donne envie d'y passer des heures.
Une série de meurtres brutaux secoue la petite ville de Money, Mississippi : des hommes blancs sont retrouvés atrocement mutilés. Mais ces meurtres recèlent un mystère, car sur chaque scène de crime on retrouve un second cadavre qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Emmett Till, un garçon noir lynché dans la même ville en 1955.
Lorsqu’un duo d’enquêteurs tout en second degré est dépêché sur les lieux, il se heurte à la résistance attendue du shérif, de ses adjoints, du légiste et d’une cohorte de Blancs tous plus racistes les uns que les autres. Les deux agents spéciaux pensent avoir affaire à des crimes punitifs…
Dans cette comédie noire audacieuse et provocatrice, Everett a le racisme et les violences policières dans le collimateur et déploie son intrigue à un rythme effréné, ne laissant aucune chance au lecteur de détourner le regard.
Quand Orange doit cracher au bassinet, c'est la Justice, simplement.
Pour rappel, il y a zéro JavaScript sur ploum.net. En fait, pour un rendu relativement similaire (du texte aligné au milieu d’un écran), vous devriez télécharger 1000 fois plus de données pour lire un de mes billets sur Medium et 10.000 fois plus de données pour lire un de mes billets sur LinkedIn.
Leur liste est définie par décret, et elles sont au nombre de 30. On y trouve par exemple le diabète, un grand nombre de cancers, les maladies chroniques actives du foie (hépatite B ou C), le VIH, les insuffisances cardiaques rares ou encore la maladie de Parkinson. La liste n’a pas évolué depuis 2011.
Une femme qui dit tout le malaise que lui procure les larbins. Et puis grâce à elle, je retiens ce court passage qui me concerne au premier chef :
Vous nous excuserez d’avoir principalement retenu cette semaine, par exemple, l’annonce du projet de suppression de la prise en charge par la sécurité sociale des Affections Longues Durées (ALD). Projet qui, lui, aura une véritable portée, et même des plus dévastatrice, s’il venait à se concrétiser et dont la simple suggestion devrait nous mobiliser d’avantage qu’une fausse victoire
Orienter une partie de l’épargne populaire vers le financement des activités d’armement n’aura pour effet que de fragiliser le lien séculaire de confiance entre les citoyens et le livret A. Car ce lien tient autant à la sécurisation de cette épargne qu’à son emploi transparent dans des investissements d’intérêt général : logement social, transition écologique…
Plus largement, jamais autant de Français n’ont dû se priver. Début 2022, 9 millions de personnes étaient en situation de privation matérielle et sociale, selon l’Insee. Soit 14 % des Français, un record depuis que l’on mesure cette statistique. Malheureusement, cette contre-performance a toutes les chances d’être égalée, voire dépassée, en 2023 et 2024…
- Devoir se priver, cela veut dire ne pas pouvoir chauffer son logement à la bonne température, renoncer à s’acheter des vêtements neufs, ne pas accéder à Internet ou éviter de se réunir avec des amis autour d’un verre ou d’un repas au moins une fois par mois.
Et bim, ok Machin, tu rentres à la niche, nan mais !!!
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🤟🫶✊
En quète !
Ça fait un petit moment que j’y pensais.
Et puis il y a un mois, j’ai eu comme un déclic. Je me suis décidé.
Bien sûr, je sais que ce n’est pas encore gagné. Que je peux toujours rechuter.
Mais j’ai tellement envie d’y arriver. Parce qu’avant de prendre ma bonne résolution, je me sentais de plus en plus isolé, en marge de la société.
Donc voilà : j’ai enfin réussi à devenir raciste !
Alors évidemment, ça ne se fait pas comme ça, en un claquement de doigts. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant : « Tiens, un drap blanc… chouette ! – et si je me confectionnais une sorte de robe surmontée d’une cagoule pointue et que j’allais ensuite brûler des noirs devant un KFC ? ».
Non. On ne va pas se mentir, au début, c’est super difficile.
T’as encore tes vieux réflexes.
Encore hier, je me suis fait piéger. Un truc bête. J’ai été ému par une histoire de migrants retrouvés morts noyés au lieu de m’inquiéter pour la qualité des eaux de baignade en Méditerranée…
Comme quoi, les mauvaises habitudes ont vraiment la vie dure.
C’est sûr qu’il faut s’accrocher. Faut pas croire que dès les premiers jours, tu vas te lancer dans une épuration ethnique de grande envergure. A la limite, faire exprès de rouler sur le pied d’un roumain qui voulait te faire le pare-brise au feu rouge, pourquoi pas. Sauf que ça compte pas. Estropier un roumain, c’est pas commettre un acte raciste, c’est l’aider à développer sa carrière.
Quand je vous dis que c’est compliqué !
Là, je sais ce que vous pensez : « Mais comment il a fait ? Sérieux, comment il a fait ? »
Bah je crois qu’avant tout, c’est une question de volonté.
Forcément, c’est plus simple si vos parents sont frère et sœur ou que vous avez manqué d’oxygène à la naissance. Seulement ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Et en l’occurrence, je n’ai pas eu cette chance.
Heureusement pour moi, j’avais quand même quelques prédispositions pour devenir xénophobe. C’est vrai, après tout je suis français.
Cela dit, ce n’est pas suffisant.
Il a fallu que je me fasse un peu aider, je l’avoue.
Mon premier réflexe a été de m’inscrire à des réunions des racistes non-anonymes. C’est pratique, il y en a quasiment dans toutes les villes aujourd’hui. Ils appellent ça un « meeting du Rassemblement National ».
Bon, effectivement, c’est pas mal pour être au contact de gens qui suintent autant la haine que la vinasse. Sauf que pour le reste, c’est bidon. Sans rire, tous les intervenants étaient aussi crédibles que Véronique Courjault en vendeuse de frigos chez Darty. Franchement, ceux qui comptent sur eux pour « protéger la France » doivent croire que la seule contraception efficace n’est ni la capote, ni la pilule, mais la sodomie.
C’est dingue, ils m’ont paru si dégénérés qu’ils ont bien failli me dégoûter du racisme.
Le lendemain, j’ai donc changé de méthode. J’ai acheté le dernier livre d’Eric Zemmour. Pas pour le lire, je suis pas fou. Non, juste pour arracher les pages et m’en faire des patchs.
Après quelques jours d’application sur tout le corps, nouvelle désillusion. Rien. Je ne sentais toujours pas monter en moi la saine détestation des étrangers. Quoique. Je dois quand même reconnaître que la photo de l’auteur, en quatrième de couverture, a éveillé en moi une pointe d’antisémitisme, ce qui était somme toute assez encourageant.
En même temps, j’aurais dû me douter que ce mec était une escroquerie. Un juif d’origine berbère qui critique l’immigration, c’est Franck Ribéry qui se moque de la cicatrice d’Harry Potter.
Alors en désespoir de cause, j’ai testé l’hypnose. Et là miracle, ça a marché ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? M’endormir tous les soirs devant BFM TV, c’était ça la solution !
En à peine une semaine, je m’étais rasé le crâne, j’avais perdu 50 points de QI, doublé la masse musculaire de mon bras droit à force de le tendre en l’air et je connaissais par coeur toutes les chansons de Michel Sardou.
C’était certes un peu radical, mais honnêtement, ça valait le coup. Pour tout vous dire, je ne sais même pas comment j’ai fait pour m’en passer aussi longtemps.
Quand je repense à toutes ces années quand j’étais pas raciste, ça me déprime.
Toute cette énergie gâchée à vouloir comprendre et accepter l’autre plutôt que de lui cracher à la gueule, tout simplement. C’est débile.
Avant quand j’étais pas raciste, le monde me semblait super compliqué. Alors qu’en fait pas du tout.
Vous vous souvenez du jeu télévisé « JEOPARDY » ? Vous avez la réponse et le but c’est de trouver la question. Et bien être raciste, c’est le même principe – mais en infiniment plus facile, vu que la réponse est toujours la même : « LES ÉTRANGERS ».
Allez…TOP, c’est parti !
« Quelle est la cause du chômage ? »
OUI !
« D’où vient l’insécurité ? »
OUI !
« Qui est une menace mortelle pour la France, l’Europe, le Monde, l’Univers ? »
OUI, OUI, OUI et encore OUI !
Je vous jure, c’est hyper reposant. Pas besoin d’utiliser sa matière grise quand tout est forcément, ou tout noir ou tout blanc.
Avant, pendant les repas de famille, je pouvais passer des heures à tenter de prouver à mon oncle facho qu’il avait tort sur tel ou tel point (entre nous, autant essayer de faire jouir une poupée gonflable…)
Mais tout ça c’est terminé !
Maintenant, je peux rester à table avec lui, sans réfréner la moindre envie de lui planter une fourchette dans la jugulaire. Et partager un bon rôti de porc en se fendant la gueule comme deux vieux complices parce que « c’est la Kryptonite des bougnoules » !
Sincèrement, je me sens beaucoup mieux aujourd’hui.
En fait, je crois que je souffrais d’une forme de maladie particulièrement nocive qu’on appelle l’humanisme.
Quelle saloperie…
Ça t’oblige à utiliser en permanence ton cerveau et ton coeur, donc fatalement, tu t’épuises.
Alors qu’être raciste, c’est cool, ça conserve. La preuve, Jean-Marie Le Pen fait encore chier son monde à 90 ans alors que Martin Luther King est mort à 39.