"Lorsque les propriétaires de journaux comprennent que leur prospérité provient moins du fait de vendre du papier à des lecteurs que des publics à des annonceurs, la presse commence à échanger sa capacité à enrégimenter contre de l’argent. Elle trouve là son modèle économique, le socle de sa massification. Les meilleurs périodiques du début du XIXe siècle survivent grâce à quelques milliers de souscriptions ; les grands titres des années 1890 et 1900 vendent leurs exemplaires par millions."
Juliette Keating a bien toujours la plume acérée. Encore & toujours merci pour ça (et le reste).
"Plutôt que d’offrir à chacun et chacune de nos enfants les outils culturels et intellectuels qui leur permettent de s’armer contre tous les fanatismes, de résister aux manipulations et de penser par elles-mêmes, les irresponsables au pouvoir réduisent le nombre d’heures de cours, ferment des classes, augmentent les effectifs, refusent de recruter des enseignantEs supplémentaires. Doit-on rappeler que l’assassin de Samuel Paty est un jeune adulte que l’on a vite renvoyé à son identité « tchétchène », alors que, réfugié à six ans, il a fréquenté nos écoles, nos collèges, comme tous les enfants de France ?"
"Ce sont aussi des mouvements de révolution sexuelle qui ont permis d’améliorer la vie quotidienne des femmes. Les marches des salopes doivent alors s’inscrire dans une perspective révolutionnaire pour abattre l’ordre moral et patriarcal."
À mettre dans les 12 meilleurs disques de (re)confinement, paru le 25 novembre 2016 : un bijou !
"La nouvelle expérience de Seb el Zin a tout pour nourrir les fantasmes des mélomanes avertis, ne serait-ce que par les noms invoqués: Arto Lindsay, Archie Shepp, Mike Ladd, Luc Ex, Juice Aleem, ErikM pour n’en citer que quelques uns… Ces noms ne sont qu’un prétexte pour servir une musique encore plus démente que leur premier opus (déjà avec Arto Lindsay, Mike Ladd et Seb el Zin, avec en plus la participation de Marc Ribot et Sensational).
Cette fois-ci, les guitares-barbelés du premier album, tissées par Arto Lindsay et Seb el Zin (qui joue aussi du ney sur cet album) sont appuyées par la basse viscérale de Luc Ex, et les rythmiques claquantes de 2 talentueux percussionnistes turcs. Sur ce brûlant canevas, des envolées lyriques de kanun et de violon, les diagonales saxophonistiques d’Archie Shepp et les matières organiques d’eRikm viennent en contrepoint de la mitraille vocale de Mike Ladd et Juice Aleem, plus rageurs que jamais.
En bon ministre de la propagande, Kiki Picasso signe la couverture et propulse inévitablement cet album au rang de disque culte, a l'instar du premier."
paru le 25 novembre 2016
Arto lindsay - electric guitar
Seb el zin - Concept, electric and acoustic guitars, ney,
#MikeLadd - vocal freestyling
Juice Aleem - vocal freestyling
Luc Ex - bass
Archie Shepp - Tenor and soprano saxophones
Rojda Senses - vocals
Timba Harris - violin
Mehmet Boyaci - Kanun
eRikM - Turntables
Murat Ertel - Electric saz
Onur Secki - Derbouka, Bass Derbouka, Zil, Bendir
Ismail Altunbas - Derbouka, Bass Derbouka, Zil, Bendir
Kiki Picasso - artwork
Vocal recording of Jonas Mekas in Centre Beaubourg, Paris, 2014
Mixed by Freddy Martineau and Seb el Zin
Mastered by Benjamin Joubert
Conceived, constructed and recorded by Seb el Zin in Istanbul, Paris, Birmingham and Amsterdam
℗ & © 2016, Bzzz Records
Pouvoir au peuple, paix et liberté.
Ces messieurs vous parlent librement ?
"Nous avons conçu les apports didactiques de cette bande dessinée comme un levier pour enclencher avec les jeunes lecteurs des débats sur leurs usages, pratiques et perceptions du numérique. Ainsi, la bande dessinée Dans la tête de Juliette se propose comme un outil éducatif et pédagogique au service du dialogue entre jeunes mais aussi avec les médiateurs (parents, enseignants, professionnels du livre et de l’information, médiateurs numériques, éducateurs…)."
"Julian Bugier : Avec d’abord la carte blanche de l’un de nos éditorialistes, un coup de griffe ou un coup de cœur sans détour. Et ce soir, c’est l’avocate et femme engagée Tiphaine Auzière qui est avec nous. Bonsoir Tiphaine ! Alors ce soir c’est un coup de cœur, pour dire ça comme ça, pour l’intérêt général. Vous faites partie de ceux qui pensent qu’il faut sacrifier une partie de ses libertés pour l’intérêt général."
"Tiphaine Auzière, présentée avec tous les atours attendus de la déférence journalistique, mais avec un oubli de taille : le présentateur omet de préciser… qu’elle est la fille de Brigitte Macron."
no comment
La cage aux cons, un huis clos terrible, tour à double-tour hilarant et suffocant – Branchés Culture
"Après nous avoir galvanisés d’un Conan des grands espaces et des temps immémoriaux, Robin Recht change totalement de style, comme il sait le faire, pour retrouver son complice Matthieu Angotti. Ce quadragénaire qui a déjà eu plusieurs vies professionnelles, et notamment une de conseiller du premier ministre français Jean-Marc Ayrault, avait raconté son odyssée dans Désintégration, déjà signé par Robin Recht. Cette fois, c’est dans un huis clos noir balançant entre humour et horreur que le duo nous entraîne. Excellent."
"Mathieu Sapin n’a peur de rien. Dans "Comédie française – Voyages dans l’antichambre du Pouvoir", sa nouvelle bande dessinée, il tente le tour de force de mettre en miroir le règne de Louis XIV et la présidence d’Emmanuel Macron."
"En consultation, les pédiatres remarquent chez les tout-petits exposés à la télévision, au smartphone ou encore à la tablette des troubles du comportement et de l’apprentissage tels une intolérance à la frustration et un rejet des limites, mais aussi un retard de langage. À l’adolescence, période clé pour le développement du cerveau, les pratiques numériques se multiplient avec l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo. Outre la mécanique des applis qui stimulent notre circuit de la récompense pour nous rendre dépendants, les médecins dénoncent aussi l’augmentation de l’addiction aux jeux vidéo, une maladie reconnue depuis 2018 par l’Organisation mondiale de la santé. En Chine, un des pays les plus touchés par le phénomène, les parents sont nombreux à envoyer leurs enfants dans des centres de désintoxication spécialisés qui « soignent » à coups d’entraînements militaires et de séances de méditation cette « pathologie » assimilée à une déviance."
"La nuit a toujours été plus que la suite du jour où la bourgeoisie festoyait, allait se dégonder au bal ou au spectacle, elle est le lieu des autres cultures, contre-cultures au sens propre, délirantes, carnavalesques, politiques et sexuelles, aux affranchissements mêlés, le plus souvent, en un tourbillon envapé ou psychédélique, et qui ne seraient jamais nées, n’auraient jamais essaimé, sans l’obscurité lézardée de lueurs tremblotantes de flambeaux ou hachée de stroboscopes clignotants."
Un retour d'expérience et des remarques trempée d'expertise et d'un bon sens "scientifique". Les colibris n'ont qu'à bien se tenir. Et nous devons réfléchir et infléchir les politiques locales pour se vraiment NOURIR.
"Parmi les nombreuses prises de conscience liées à la pandémie de Covid-19, la question de l’autonomie alimentaire est probablement l’une des plus importantes. La vulnérabilité des flux logistiques, la concentration des centrales d’achat, le rôle central de la grande distribution, la spécialisation des régions sur une ou deux productions agricoles, l’importance des marchés mondialisés, font que la sécurité alimentaire pourrait bien, dans un contexte de changement climatique très rapide et de crises sanitaires, devenir un problème non seulement pour des pays émergents, mais aussi pour de nombreuses régions françaises."
"Relancer la culture locale des céréales, disposer d’infrastructures de transformation, sanctuariser des débouchés pour ces productions par des contrats locaux (cantines, EHPAD, coopératives et AMAP), mais aussi (surtout ?) stocker en permanence un ou deux ans de grain semblent être des objectifs prioritaires, plutôt que de se lancer dans un énième projet de maraichage bio."
"Ce qui doit être mutualisé, partagé, « en commun », ce sont d’abord les champs de grandes cultures pour la communauté locale, la production de grain et de paille, pas les jardins. Pour les porteurs de projets alternatifs de tiers lieux ruraux ou de villages « autosuffisants », la culture des plantes à graines devrait être une priorité collective. A l’opposé, chacun peut cultiver à son rythme un bout de potager avec des légumes pour sa cellule familiale (et, à titre personnel, je ne veux pas tenir un Soviet pour choisir ma variété de carottes)."
from Stef Bloch - Filmmaker on Vimeo
"« C’est pas parce qu’on est minoritaire qu’on doit avoir honte »
Dans le Paris en mutation des années 80, le jeune Picard Marsu se retrouve au cœur du mouvement punk et du rock "alternatif". Des squats à la musique, tout est politique. Les squats sont encore teintés des modes opératoires de la lutte armée. La musique, elle, Marsu la conçoit comme un vecteur d’éducation populaire, comme une démarche globale qui propose une façon de vivre et un rapport au monde différent, à une époque où la jeunesse étouffe."
Superbe noir & blanc - sujet(s) qui donnent le frisson - la photographie grand-britaine au top !
"le chargé de développement de l’association, qui nous embarque pour une visite du musée situé entre Venarey-les-Laumes, Montbard et Semur-en-Auxois, au cœur de qu’il aime appeler le « Tripoli » local. (Tripoli étant le nom donné à une ville issue de la réunion de 3 autres villes, ndlr)"
Wesh, là j'ai bien rigolé ! Merci Pierrot ;)
Ça alors, il s'en passe de belles aux pays des Ducs de Bourgogne !