Daily Shaarli
July 6, 2022
Par Salwa G. et Mathieu D. « Me prends pas en photo… », « J’veux pas être sur Facebook… », « Si on me voit en photo à cette heure là, j’vais avoir des problèmes… », « J’veux pas qu’on me voit ici… ».
Nous pensons qu’une partie de la jeunesse a pleinement conscience du caractère « manipulatoire» de l’utilisation de leur image. Ils et elles le savent, pour être nés dedans et avoir grandi avec. Nous pensons que certains jeunes sont en pleine lucidité sur les enjeux sociétaux de l’évolution digitale de notre société. L’éducation à l’esprit critique et aux médias n’est pas nouvelle et semble avoir fonctionné pour certains jeunes qui ont appris à gérer leurs images.
Si le scrolling ou le QR code font de plus en plus partie de nos quotidiens, la Défenseure des droits rappelle qu’un «Français sur cinq ne possède ni ordinateur ni tablette», et que ce n’est pas à l’usager de s’adapter au service public mais bien l’inverse. «On ne peut pas imposer à tout le monde d’avoir un smartphone, une connexion internet ou une imprimante», résume l’ancienne présidente du mouvement ATD Quart Monde.