Retenons bien le nom de ce monsieur Touzet pour qui “l’acceptabilité sociale et politique de la question de l’expérimentation évolue très rapidement” et ne devrait pas poser problème très longtemps, donc."
Encore un maire qui n'a rien à cacher mais à qui l'IA dopée par un bon script malin pourrait lui faire regretter toutes ses véléitées d'avant-gardiste en la matière.
Et ce Cédric O qui surfe sur les peurs de la terreur comme un anonyme, avec cette seule lettre en guise de patronyme qui, même pas élu, s'empresse de vouloir tester la peste ET le choléra.
"Devant l’absence d’un recyclage efficient, Françoise Berthoud estime que les consommateurs peuvent agir en se tournant « vers des modèles conçus pour durer plus longtemps, comme le Fairphone, à éviter la production de nouveaux appareils en réparant ceux qu’ils possèdent déjà, ou encore à chercher un téléphone d’occasion. L’enjeu, aujourd’hui, est d’arriver à augmenter la durée de vie de ces équipements. » « Chaque smartphone neuf vendu devrait être lesté de son “intensité matière”, pense Guillaume Pitron. Toutes les informations sur les matériaux nécessaires à sa fabrication, leurs provenances et les conditions dans lesquelles elles ont été extraites devraient être connues et communiquées. Ce serait une bonne façon de responsabiliser le consommateur. »"
C'est une autre version du "Logiciel qui murmure à l'oreille des prolos" par David Gaborieau que je lis dans l'ouvrage "Le monde en pièces -- Pour une critique de la gestion -- 2. Informatiser" à La Lenteur.
Mais je relève ici ce passage que n'ai pas rencontré dans la version papier : "L’obtention de la prime maximale est recherchée par la majorité des salariés que nous avons observés. C’est particulièrement le cas des salariés se situant dans la tranche d’âge des 25-35 ans, majoritaire dans les entrepôts8. Après quelques années passées à ce poste, il est fréquent qu’ils se soient endettés, souvent pour l’achat d’une résidence principale ou d’une voiture, et sont donc dans l’obligation de se maintenir au niveau de salaire le plus élevé possible. Dans l’entrepôt, on les appelle « les fusées » en référence à la vitesse à laquelle ils se déplacent. Grâce aux ordinateurs installés dans la zone de stockage ils peuvent consulter à tout moment leur productivité quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. Ils régulent donc individuellement leur rythme de travail en fonction d’une forte contrainte monétaire. "
Être une "fusée" car on s'est endetté pourrait expliquer le chacun pour soi ici, dans l'entrepôt mais plus largement dans le corps social si l'on y fait pas attention non ?
Premier long métrage de Georges Lucas produit par FF Coppola cité dans ma lecture du moment [Le logiciel qui murmure à l'oreille des prolos. Sombre guidage vocal dans les entrepôts de la grande distribution, par David Gaborieau].
"Le pouvoir semble détenu par une sorte de caste qui dispose d'une force de renseignement et de répression terrible. Les dirigeants ont accès aux conversations des gens, ils peuvent les voir et les entendre à l'aide de caméras. Ils ont même un contrôle mental sur la population (...)"
HAAi sur BBC Radio 1 Essential Mix du 29.09.18
Winner of BBC Essential Mix of the Year
CE MIX N'EST PAS VAINQUEUR POUR RIEN !
"Dans Le Seigneur des anneaux, Saroumane, magicien corrompu par le seigneur des Ténèbres, Sauron, coupe tous les arbres de sa forteresse de l’Isengard pour alimenter des forges destinées à la fabrication d’armes. Sylvebarbe, un gardien des arbres de la forêt qui jouxte l’Isengard, le décrit comme ayant « un esprit de métal et de rouages ; et il ne se soucie pas des choses qui poussent, sauf dans la mesure où elles lui servent pour le moment »"
"Descriptif rapide ?
Guimba ne passera peut-être pas le nouvel an en France sauf si...
Complétez vous-même avec tous les moyens d'action à votre disposition."
"Dijon, sa moutarde, ses nonettes et maintenant son préfet qui monte la garde, grrrrr, prêt à en découdre avec les associations, les collectifs, les dangereux ennemis de la Loi, les dépenaillés classés à Dijon en deux catégories sociologiques par la préfecture et l'hôtel de police, les vieux gauchistes ou les jeunes-anars-des-Tanneries. Si vous êtes un nouvel arrivant dans cette ville, il faudra vous habituer à tous ces éléments de langage presque aussi sacrés que le kir et le pain d'épices."
"Nos vies sont totalement bouleversées par un déferlement numérique qui fascine et terrifie à la fois. Au nom de la modernité et d’un progrès qui ne sauraient être arrêtés, nos subjectivités, …"
"Alors que l’école, de la maternelle à l’université, devrait être un havre favorisant la concentration, l’attention commune, valorisant l’effort, l’acquisition de connaissances dans la durée et de manière méthodique, soit un espace de résistance à la frénésie consumériste et numérisatrice contemporaine, elle est devenue l’un des principaux territoires où se déploie ce qui détruit sa raison d’être. Alors qu’elle devrait être pensée comme un temps et un espace laissant place à des pratiques émancipatrices, elle est happée par l’emprise aliénante de la domination numérique."
"Nous n’avons pas d’opposition de principe quant à une forme de régularisation. Il n’est pas question de cela mais du respect de ce que nous avons construit : une vie collective qui prenne soin du territoire et des relations, qui entremêle les différents usages possibles d’un espace, qui laisse la place à la réflexion commune et à l’invention."
"Le maire de Dijon dit aujourd’hui que l’illégalité de notre présence doit cesser."
" Dans ses dernières déclarations François Rebsamen - le maire de Dijon - se plait à opposer les jardiniers et les habitants (une opposition qui, de fait, n’a jamais existé sur place), de même qu’il parle régulièrement des « anar’ des Lentillères ». Au conseil municipal du 16 décembre, il a déclaré qu’une expulsion ne serait « pas simple à réaliser avec les gaillards qu’on a là-bas »."
SACRÉ FRANÇOIS, tu fais bien rire tout le monde avec tes registres uh uh uh !
Une lecture du moment, après le témoignage d'Edward Snowden (où rien ne sera plus jamais oublié !).
"Cet ouvrage est une lointaine répercussion d’un séminaire, intitulé “Critique de la gestion”, qui s’est tenu entre 2009 et 2012 dans des locaux du CNRS, à Paris. La première année, dédiée au thème de la quantification, a donné lieu à un premier volume, justement intitulé Le Monde en pièces. Pour une critique de la gestion, Volume I: Quantifier (La Lenteur, 2012)."
Pourquoi pas une présentation dan "un club de rien" durant les mois qui viennent complété par une veille circonstanciée sur ces mêmes sujets (technopolice, ville -soi disant- intelligente, reconnaissance faciale, etc...)
"Pour Edouard Piely, journaliste à Sciences critiques, "les crises économiques, sociales, financières et écologiques rendent la nécessité de créer une communauté technocritique radicale de plus en plus vitale". Mais radicale ne signifie pas jusqu’au-boutiste ou extrémiste, se défend-il, "radicale consiste à revenir à la racine, à la source des problèmes". À l'heure où les technoprophéties..."
François Cavanna reviens nous vindeudious !
"La réforme des retraites, c’est du cyanure dans le contrat social. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle ..."
"Qu'ils crèvent" FC
{...} Depuis dix ans, La Quadrature du Net lutte pour qu'Internet reste un outil d'émancipation.
Face à la censure généralisée, qui utilise le prétexte de la lutte contre le « piratage », la « haine » ou le terrorisme.
Face à la surveillance politique permise par la loi renseignement.[...]
Ce qui est décrit dans ce très bon article, je le ressens dès que je pose un pied dans la capitale des ducs et états de Bourgogne.
Pouah, ville moyennement intelligente...
"[...]Dès lorigine, le projet de ville intelligente a été défini de manière ambiguë : [...]"
"« L’aspect le plus insidieux de la ville capturée repose sur la façon dont son pouvoir militariste est caché à la vue du public ». Il ne s’agit plus de patrouilles de police à la vue de tous, mais d’une boîte noire du contrôle fait d’une collecte de données opaques et d’algorithmes invisibles qui influencent les pratiques policières."
Que c'est curieux ce format ! Dire que 500 millions de personnes n'est ru que cette lecture paraît complètement fou.
"Guillaume Meurice s'est rendu au salon nautique pour demander aux riches de donner des conseils de réussite aux pauvres."
Je mets ça ici pour vous prévenir : la richesse, cest à l'intérieur qu'il faut se la mettre.
Et surtout pensons à enrichir le Produit Intérieur des Brutes !
Ça laisse rêveur des réflexions pareilles, non ?
120 camion pour U2. Hum. Ce groupe avec son gros meneur qui siège à Davos. Hum hum...
Et à Dijon l'Eldorado nous a encouragé à découvrir le cinéma autrement. À le défendre. À promouvoir la version originale...
"Années 1970 : l’exploitation cinématographique française se meurt. Après avoir connu des heures de gloire entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début des années 1960 (la France enregistre..."
"Vont-ils entrer en lutte contre la peur du lendemain que la société actuelle promet comme seul modèle ? Il est en tout cas plus que jamais nécessaire de « lutter contre les évolutions dévastatrices de la société » et de « continuer à cultiver l’alternative »."
À relire devant un amphithéâtre de futurs réformateurs des comptes publiques.
"En soins palliatifs, la magistrate honoraire nous adresse son « ultime texte ». Un hymne au corps médical et un avertissement à chacun d'entre nous."
Poignant, même si le tout dernier paragraphe est une étrange mise en garde.
Un article qui vend du rêve non ?
"Les personnages sont tous des paumés qu’on aime aimer. « RIP » est une série prévue en 6 tomes éditée chez Petit à Petit. C’est à la fois un polar, un thriller et une chronique sociale.Avec "RIP" éditée chez Petit à Petit, Gaet's et Julien Monier nous entraînent dans un monde sordide, glauque et morbide pour le notre plus grand plaisir.(...)