Et pendant ce temps là, la gauche regarde ailleurs, les syndicats aussi. Il n’y a plus aucune force politique pour dénoncer la guerre dans ce pays qui est décidément en état de fascisation avancée. Réveillons-nous, les dirigeants et leurs officiers nous préparent au pire !
La célèbre formule de Tancrède Falconeri dans le Guépard, « Il faut que tout change pour que rien ne change », peut-elle s’appliquer au monde de la tech ? En matière d’agents intelligents, si le contexte se modifie, les imaginaires persistent. Mais l’utopie d’hier est en train de se réaliser aujourd’hui.
Voilà-voilà, pas de voiture volante, mais une IA qui te dit comment t'habiller parce que tu ne veux pas passer la tête par ta fenêtre, ou prendre le risque de devoir retirer un pull...
Et si heures plus tard, un vent se lève, une tornade déboule dans le salon, sans prévenir...
Qui aurait pu prédire ?!!???
Plutôt que d’éliminer le mal-être, il faut réhabiliter l’ambivalence : la peur, le doute, l’imperfection. La santé mentale ne consiste pas à supprimer ces états, mais à apprendre à vivre avec eux.
Pas évident où il faut parfois des décennies 'sans réseaux-sociaux numériques) pour s'en convaincre.
Avec ces analyses, si je remonte de quarante années, je comprends mieux mon grand-père, né en 1910, passé par un camp de travail, qui nous plaignait, nous, les jeunes des 70's. Il n'aurait pour rien au monde voulu être à notre place.
Et bien comme lui, je ne voudrais pas être à la place des moins de 25 ans de nos jours. La tyrannie de la conscience de soi apparaît bien pire que l'inconscience.
Les signataires demandent une prohibition totale, maintenue tant qu’aucun consensus scientifique ni soutien populaire ne garantira une mise en œuvre sûre et contrôlable.
À qui ? Ils se le demandent à eux-même ? Aux supervillains ?
Et alors cette idée que la "prohibition totale" pourrait n'être levée qu'avec un "consensus", mouah ah ah ah, laissez nous rigoler. Ces représentants d.Etat et de structure supra nationale ne savent déjà pas agir sur la vente darle dans le monde et ils voudraient pouvoir agir sur du code informatique. Ils sont désespérants !
Tellement juste ces analyses. Et le mieux c'est encore d'en parler avec eux. Leur donner de l'écoute. So 2025
En 2013, un accident terrible se produit à Dacca, au Bangladesh, dans l’immeuble de confection textile Rana Plaza : le 24 avril, les 5000 ouvrières et ouvriers de ce bâtiment construit à la va-vite, qui avaient la veille constaté l’apparition d’immenses fissures mais avaient été forcés de retourner travailler le lendemain sous peine de licenciement, subissent l’effondrement de toute la structure. Plus de 1000 d’entre eux meurent et des milliers d’autres sont blessés. Ce drame est venu mettre en lumière les conditions de travail du textile, dont toute une partie de l’industrie a été délocalisée, depuis les années 1990, vers l’Asie. Le Bangladesh, pays gouverné par un régime qui réprime depuis des décennies le mouvement ouvrier et ses grèves, est devenu l’atelier de confection textile des multinationales du monde entier car il leur offre cette main d’œuvre sous-payée.
Pouah, ce drame, c'est comme celui de Bopahl, portion congrue...
La belle idée ! Et on substituera les aubergines cuites à la vapeur au veau.
Alors même qu’elle traverse le pont Neuf non loin de la Samaritaine pour rejoindre des amis, elle est arrêtée en chemin par Audrey Gini, directrice de casting.
« Je l’ai d’abord prise pour une touriste qui était perdue et qui allait me demander son chemin (rires). Elle m’explique rapidement son travail et que mon profil lui avait tapé dans l’œil. Quand on s’est quittées, elle m’a laissé ses coordonnées. Je n’en revenais pas, c’était tellement lunaire ! »
Est ce que ça plairait à une enfant de 18 ans et à son père ?
Dans L'Anti-Œdipe, Deleuze et Guattari décrivent le capitalisme comme une machine schizophrénique. Il détruit toutes les structures, toutes les lois, toutes les frontières, pour ensuite les reproduire sous forme de marchandises. C'est là que naît le paradoxe : la société craint la psychose, mais l'imite dans son propre rythme. La production de sens, de biens, d'identité et d'information est devenue ininterrompue, sans limite, euphorique. L'état schizophrénique — la dissolution de l'identité, le flux du désir, la perte du centre — n'est plus l'exception, mais la norme. Chez Deleuze et Guattari, la schizophrénie devient la dernière liberté de l'homme, celle qui échappe à toute organisation et crée de nouvelles connexions entre tout ce qui a été brisé.
Détruire pour ensuite reproduire sous forme de marchandises, c'est tellement ça. Je n'avais pas les mots. Les voilà. 🫥
Boulet, après le collège
À faire essayer aux collègues pour voir ce qu'ils en pensent.
Toujours aussi poétique et érudit, cet auteur me fascine.
Je relève ici et là tout un tas de curiosités. D'ailleurs je me suis crée une nouvelle liste dans mon compte Wikipédia. Je l'avais déjà fait pour L'Arbre-Monde (55 entrées !)
Page 26, à propos de la tortue luth, Richard Powers fait dire à Ina :
Une tortue luth, (...), doit pleurer 8 litres d'eau par heure, rien que pour maintenir son sang moins salé que la mer.
Cette phrase m'a intriguée et fascinée, si bien que je cherche des sources.
Par exemple, ceci :
Les tortues luth ont quatre grandes nageoires, sans pince. De multiples adaptations, comme un métabolisme bas et une capacité de régulation de la circulation sanguine, leur permettent de tolérer les eaux froides, ce que l’on appelle le phénomène de gigantothermie. Les tortues luth excrètent également le sel de mer excédentaire par des glandes lacrymales, ce qui produit des larmes très salées. Pour simplifier leur alimentation dans l’océan, l’intérieur de leur bouche et de leur œsophage est tapissé d’épines pointant vers l’estomac. Cela leur permet de retenir la nourriture lors de l’expulsion de l’eau excédentaire.
Tiré de cet article : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/tortue-luth
Si vous aviez par mégarde une activité sensible de "manière temporaire" 🤔🤭🤨...
Le quartier dans lequel j'ai grandi.
DijonDijon (Côte-d’Or).– Le 28 mars 2022, en pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron fend la foule à Dijon, bras de chemise relevés. Il vante ses « politiques sociales, que les gens de gauche n’avaient jamais faites ». L’ancien maire socialiste de la ville, François Rebsamen, tout juste rallié, se tient derrière lui. Le chef de l’État, candidat à sa réélection, ferraille tout sourire sur la question du pouvoir d'achat, étreint des nuées d’enfants, enchaîne les selfies et s’offre une séance de calinothérapie dans le quartier populaire de Fontaine d’Ouche, à l’ouest de la capitale de Bourgogne.
En 2023, j'y travaille quatre mois. Pour une association d'alphabétisation. Sous forme de quelques heures. Uniquement avec des femmes. Elles viennent d'Érythrée, du Congo Kinshassa ou Brazzaville, d'Algérie. Pour certaines, elles ont bien plus de diplômes que moi (pas compliqué !). Mais elles n'ont pas le droit de travailler. Heureusement, leurs enfants ont droit à l'école. Mais dans quelles conditions ?
Une anecdote : pour me rendre dans un des appartements mis à disposition par les copains militants de La Maison Phare, le centre social, je passe dans une contrallée. Il y a une fourche. Soit, je monte les escaliers, soit, je me dirige vers un parking souterrain.
Là, avachis dans le bosquet, la carcasse brulée d'un scooter tmax. Il restera là pendant les 12 semaines où je vais intervenir tous les deux jours. Pouah !
Que font les services de la ville qui aurait retiré cette épave immédiatement s'il s'était agit de l'Avenue Victor Hugo proche du centre-ville...
J'ai aimé lire cette histoire, ces témoignages et l'humour dissimulé donnent une perspective réaliste à cette guerre.
Quelle indignité ! (...)
Blague à part, courage à cette femme qui porte haut les combats de l'ouverture d'esprit !
Commentaires particulièrement instructifs !
Un système à étudier pour les papys les mamies et tutti quantité !
Comment te dire merci mec ?, tu viens de m'éviter de perdre une journée ! Surtout que son astuce est sur un Dell, et que j'étais sur un Dell. Waouh !