895 private links
La première grande difficulté de la #critique_radicale est de trouver un sujet capable de rétablir ladite distance, c’est-à-dire capable de penser, car les communautés de combat nées des conflits ne sont presque jamais assez fortes et stables. Elles ne sont guère enclines au débat avec une volonté de conclure. La présence des #classes_moyennes les transforme en « communautés de carnaval » ou en « communautés garde-robes », selon l’expression de Zygmunt Bauman, c’est-à-dire en masses réunies dans des spectacles sans intérêts communs mais partageant une illusion de courte durée, une identité momentanée, politique ou sociale, qui sert à canaliser la tension accumulée lors des journées routinières.
Vu de l'autre côté de l'atlantique, ça attise la curiosité non ?
«Il est important de toujours garder la communication ouverte avec ses adversaires. Quand on discute, même si le ton monte, on n'est pas en train de se battre. Donner son avis à des gens qui sont d'accord avec nous ne sert à rien. Je cherche à comprendre pour trouver une solution et effacer leurs peurs.”
Et ça n'est pas un film en noir et blanc... quelle bêtise.
Ce funambule est toujours aussi radical, et ça se voit.
« Si nos amis d’hier n’étaient pas devenus des artistes de galerie, des directeurs d’agences de pub, des cadres d’institutions culturelles, des chefs de produit de l’industrie du disque, des responsables d’unités de programmes télévisés, nous aurions déjà atteint notre but. Ce but était, et est toujours, d’augmenter jusqu’à l’outrance, la sensibilité, voir la sensiblerie. Jusqu’à la cassure pour accélérer la fuite en avant.»