894 private links
Voilà. Ça c'est la pays d'où je suis résident. Pouah
le dessinateur Mohammad Sabaaneh livre avec Je ne partirai pas un récit graphique impressionnant sur la Cisjordanie et la bande de Gaza explorées par un volatile bavard.
Utilisant le noir et blanc et la technique de la linogravure, qui est une forme d’impression en relief favorisant les contrastes, Sabaaneh se situe dans la lignée des illustrateurs expressionnistes du début du XXe siècle, en particulier du Belge Frans Masereel.
Alors que les sociétés occidentales contemporaines ont confié la gestion de toutes les sphères de l’existence à l’expertise d’une superstructure industrialo-capitaliste, se réapproprier la fabrique de la vie quotidienne est un engagement éminemment politique. Ce cheminement vers l’autonomie, c’est celui qu’Itto et Alexis ont voulu suivre en restaurant le moulin à eau dans lequel iels habitent en Bourgogne-Franche-Comté. C’était sans compter sur l’hégémonie des savoirs institutionnalisés, qui met à l’épreuve la légitimité de leur démarche empirique. Reportage.
Elles disent non au machisme ordinaire et aux diktats de la beauté !
D'Isabelle Huppert à Mélanie Laurent, les actrices d'hier et d'aujourd'hui font entendre leurs voix pour faire jeu égal avec leurs homologues masculins.Dans l'industrie du cinéma, les métiers considérés comme subalternes ou accessoires sont toujours majoritairement occupés par les femmes. Inversement, les fonctions de pouvoir et de création restent massivement réservées aux hommes : seuls 20% des producteurs sont des femmes, et 25% des films seulement sont réalisés par des femmes. Des chiffres d'autant plus étonnants que les femmes ont joué un rôle déterminant dans la naissance du cinéma, il y a plus de 120 ans : le cinéma de fiction tel qu'il existe aujourd'hui a été inventé en France par une femme, oubliée par l'Histoire : la pionnière Alice Guy. Aujourd'hui, une génération de réalisatrices qui, lassées des rôles qu'on leur propose, passent derrière la caméra pour raconter d'autres personnages féminins et d'autres histoires.
« Ce que je dis aux élèves est que devenir artiste est un choix de vie. C’est quelque chose qui monopolise la vie. Quand on sort de l'école, une fois diplômé, on n’en a pas fini avec la formation. Le métier d'artiste, c'est accepter de se former tout au long de sa vie. » Bruno Serralongue
Á l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, un pack de livres numériques du domaine public pour se replonger dans cet événement. Des romans et des témoignages à (re)lire pour continuer à faire vivre la Commune !
À #télécharger
Joseph Ponthus - RIP
Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ???
«Votre loi restera peut-être dans l’histoire comme la loi qui aura réprimé le droit de manifester sur les campus», écrit Patrick Lemaire, président de la société française de biologie du développement dans une lettre ouverte à la ministre Frédérique Vidal. Pour le Snesup, «le gouvernement remet en cause les franchises universitaires, les libertés syndicales et, au-delà, le principe même de la liberté d’expression sur les campus».
En plus d'être mauvais sur à peu près tous les fronts, ce gouvernement et sa loi alimentent le discours du grand complot qui voit des privations de liberté partout... comme si l'un ne pouvait pas se passer de l'autre.
"Ce sont aussi des mouvements de révolution sexuelle qui ont permis d’améliorer la vie quotidienne des femmes. Les marches des salopes doivent alors s’inscrire dans une perspective révolutionnaire pour abattre l’ordre moral et patriarcal."
Ah, Baru, énorme auteur ! Et à propos du titre et de la chanson : "Bella Ciao, repris par la chanteuse populaire italienne Giovanna Daffini au début des années cinquante est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier. Il renvoie à ces ouvrières saisonnières piémontaises qui travaillaient dans les rizières d’Italie du Nord et qui protestaient contre leurs dures conditions de travail."
Je relève la phrase suivante, "le simple fait de rendre la rue totalement inoffensive délie le pouvoir du souci de l’opinion publique et encourage la sécession des élites."
Invitons celles et ceux "qui n'ont rien à se reprocher" à la méditer.
Chez Framasoft, où il est question de La stratégie du choc et autres analyses -- Résiliences sociales et informatiques libérées
« En cette période de crise, nous sommes confrontés à deux choix particulièrement importants. Le premier est entre la surveillance totalitaire et la responsabilisation des citoyens. Le second est entre l’isolement nationaliste et la solidarité mondiale ». Il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions, mais force est de constater que le numérique est lui aussi infecté par un virus : celui de la surveillance et de l’autocontrôle.
Mazette en veut à l'argent que vous ne mettez plus dans la ouature ou le pass navigo !
"Mazette est un magazine de BD numérique libre et sans pub, satirique, écologique et drôlatique dans la lignée de Psikopat, dont il est la descendance directe. Vous y trouverez, chaque mois, quantités de bandes-dessinées conscientes et de dessins d’actu, ainsi que des articles, vidéos, chansons, jeux… Pour 3 euros par mois."
"Un code magique de 10 euros de remise vous sera offert dès votre inscription à notre lettre d'informations. Offre valable jusqu'au 17 avril 2020."
Pascal Levoyer, prof de philo, résume à tout le moins, ce que puissants et dominants attendent des classes laborieuses :
"Résignons-nous, soumettons-nous, abdiquons toute volonté politique, renonçons à tout espoir de justice et nous aurons alors réintégré le cheptel démocratique, fait de « respect de l’autre » et de « haine de la violence » que Macron a pour mission de conduire, et que la tranquillité bourgeoise sanctifie."
"En cas de pressions (« Si tu fais grève, je te licencie », « Si tu fais grève, je ne te renouvelle pas ton CDD », « Si tu fais grève, je te mets au placard », etc.) : conserve toute menace écrite de ton employeur ; note celles qu’il exprime oralement ; en cas de mise au placard, note tes horaires et les tâches effectuées pendant. Tout cela pourra te servir au cas où tu déciderais de poursuivre ton employeur en justice."
Les voilà les belles questions (et les bonnes réponses) que tout épicurien pragmatique se doit de poser :
"Combien de temps sommes-nous disposés à consacrer pour nous alimenter, nous chauffer, nous abriter ? Considérant que ce qui nous intéresse est d’avoir le plus de temps possible à notre disposition pour faire l’amour, passer du bon temps avec les ami-e-s, lire, apprendre, jouer ? Libérées des hiérarchies et des contraintes [...]"
Pour un graphisme de lutte !
ÉCOUTES ET ENRAGES-TOI !
"Nous n’avons pas d’opposition de principe quant à une forme de régularisation. Il n’est pas question de cela mais du respect de ce que nous avons construit : une vie collective qui prenne soin du territoire et des relations, qui entremêle les différents usages possibles d’un espace, qui laisse la place à la réflexion commune et à l’invention."
"Le maire de Dijon dit aujourd’hui que l’illégalité de notre présence doit cesser."
" Dans ses dernières déclarations François Rebsamen - le maire de Dijon - se plait à opposer les jardiniers et les habitants (une opposition qui, de fait, n’a jamais existé sur place), de même qu’il parle régulièrement des « anar’ des Lentillères ». Au conseil municipal du 16 décembre, il a déclaré qu’une expulsion ne serait « pas simple à réaliser avec les gaillards qu’on a là-bas »."
SACRÉ FRANÇOIS, tu fais bien rire tout le monde avec tes registres uh uh uh !