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Après avoir testé son modèle d’extraction de données des spectateurs dans le film interactif Black Mirror Bandersnatch, Netflix se paye la tête du public en l’assumant lors de la saison suivante. Dans l’épisode Joan is Awful, la plateforme se met en scène elle-même sous la forme d’une corporation malveillante qui espionne tout le monde et produit des fictions bas de gamme pour espionner le public. Pour paraphraser les termes de Claudia Atimonelli et Vincenzo Susca dans Black Mirror ou l’aurore numérique (2020), on se délecte de contempler à quel point on se fait avoir.
Une donnée personnelle est définie comme tout élément d’information pouvant vous identifier directement ou indirectement. Il s’agit par exemple de votre nom, de votre adresse physique ou e-mail, du lieu où vous vous trouvez, ou encore de votre historique de navigation. Cela inclut aussi les identifiants en ligne comme l’adresse IP de votre ordinateur ou les cookies conservés dans votre navigateur Internet et utilisés pour vous associer aux appareils et services que vous utilisez.
Alors que nos données de santé sont plus protégées que jamais depuis le Règlement général sur la protection des données (RGPD), elles ont été rendues plus disponibles que jamais, que ce soit via le passe sanitaire comme via les bases de données créées à l’occasion de la crise sanitaire.
On commence par mon préféré (Back in time), car j’aime beaucoup son concept : chaque sauvegarde dispose de son dossier daté dédié.
Prière de ne pas rire dans la salle.
"Chez nous, de l’annuaire électronique aux espaces de cours en ligne, tout est relié aux adresses Gmail. Pendant les confinements, on était tout le temps sur Meet", raconte-t-elle. Le recours à Microsoft Teams a même été interdit par l'université "par souci de concurrence vis-à-vis de la maison Google".
Mais jusqu'où s'arrêteront ils ?
11 mars 2019 -- Une nouvelle formation en ligne ouverte à tous (MOOC) intitulée « L’atelier RGPD » propose aux professionnels de découvrir ou mieux appréhender le RGPD. Il permet ainsi d’initier une mise en conformité de leur organisme et d’aider à la sensibilisation des opérationnels.
Youpiii, sautons de joie et dilapidons l'argent publique pour fliquer un peu plus le corps social. Vraiment, youpiii :((
Aux promesses d’une ville technologique intelligente et agile semble répondre désormais celle d’une ville plus froide et hostile : la Safe City, la ville sûre. Une forme de ville intelligente qui assume son idéologie, sa dérive sécuritaire. La ville est toujours bardée de capteurs et gadgets, mais désormais l’enjeu de sécurité est pleinement endossé, allant de la surveillance des individus à la prévention des risques.
"Elle ralentit le téléchargement de vos pages, gaspille de l’énergie et de la bande passante.
Elle pollue votre navigation en attirant votre attention et en vous adressant des messages non-pertinents.
Elle récolte vos données personnelles et les vend aux marques qui vous ciblent sans votre autorisation.
La pub sur Internet est source de multiples nuisances que nous présentons ici."
Et la solution, c'est uBlock Origin (en 2021 ^^) : https://www.malekal.com/ublock-bloquer-publicites-internet/
"Dans la campagne où je vis, où tout le monde dépend de la voiture personnelle, les élus ont déjà totalement intégré le concept. Quand on évoque la nécessité de créer des transports en commun, ils répondent qu’il ne faut pas s’en faire et nous esquissent à grands traits un horizon radieux de navettes automatiques sillonnant les collines. Et donc ? Donc il faut attendre. Et une navette avec conducteur qui sillonnerait la campagne à la demande, à partir d’une étude des trajets existants ? Ah, c’est beaucoup trop cher, irréaliste, et puis il va y avoir les véhicules autonomes – lesquels, à l’inverse, semblent parfaitement réalistes, malgré les routes escarpées, les éboulis, le verglas, les biches qui traversent et l’absence d’infrastructures de big data."
"Vous connaissez peut-être Antonio García Martínez ? Ancien analyste financier chez Goldman Sachs, il a créé une start-up rachetée par Twitter, s’est fait embaucher par Facebook avant de tout plaquer (avec pas mal d’argent en poche). Sur la Silicon Valley, dont il décrit le quotidien dans un best-seller intitulé Chaos Monkeys, il fait ce commentaire lapidaire : « Chaque fois que je rencontre quelqu’un d’extérieur à la Silicon Valley – quelqu’un de normal –, je peux trouver dix entreprises qui travaillent comme des dingues pour lui piquer son job [20]. » Et même si je sais que vous ne le diriez pas en ces termes, c’est ce que vous êtes en train de faire. La technologie que vous développez est l’instrument d’une guerre de classes. Une guerre silencieuse dans laquelle la bourgeoisie entrepreneuriale du numérique œuvre, le plus souvent sans s’en rendre compte et en toute bonne conscience, contre la majorité des travailleurs et travailleuses."
"Il y a les financements des investisseurs et les financements publics, largement dictés par la guerre économique. Perfectionner les véhicules autonomes, c’est, consciemment ou inconsciemment, participer à cette guerre entre « les gens qui diront aux ordinateurs quoi faire, et les gens à qui les ordinateurs diront quoi faire », pour reprendre la formule de Marc Andreessen, fondateur du navigateur Web pionnier Netscape."
La réponse est positive et il est temps que ça cesse.
"(...) un autre risque lié à cette accumulation d’informations sans travail de médiation, quand elle est couplée avec un manque d’éducation numérique: «Lorsqu’on n’est pas capable de faire le tri entre vraie et fausse information, entre des catégories de sites web, entre sources académiques ou journalistiques, le danger est grand en termes d’apprentissage ou de représentations. Sur internet, il faut savoir remettre en question les sources et les hiérarchiser. Si on ne le fait pas, on ouvre la porte à la propagation des fake news."
ouep, y'a du boulot, et ce ne sont pas les suisses qui diront le contraire...
"Pour lutter contre la fraude, les députés ont décidé mercredi 13 novembre (2019) de permettre aux services fiscaux et douaniers de collecter en masse les données des Français sur les réseaux sociaux et les plateformes de commerce en ligne."
" Mais on peut imaginer d'autres analyses pour créer des économies ou améliorer les politiques publiques, comme dans l'utilisation des médicaments génériques par exemple. »" | Oui, par exemple !
" Enfin, le projet BAND (Base nationale adresse) a permis à trois acteurs différents, l’IGN (l’Institut Géographique National), La Poste et OpenStreetMap, ayant des modèles de données et de revenus différents d’unir leurs forces afin d’offrir la géolocalisation exacte de tous les bâtiments de France. Cet accord récent est donc une première et permettra une mise à jour rapide des données en bénéficiant de la contribution des citoyens, en particulier pour les 200 000 nouvelles adresses créées par an. "
Nous verrons si le A3 imprimé propose une belle définition ! Pourquoi ne pas en faire un petit livre ?"Planche appartenant à la série de 50 planches réalisées par l’éditeur Gaston Lucq (dit Glucq) entre 1880 et 1884. Ces planches seront retravaillées en 1905 et une dernière fois à la fin de la première guerre mondiale."
Les élections municipales de 2020 arrivent et sont certainement l'occasion pour les élus de projeter leur mandature dans le futur numérique des villes, pour mieux s'y préparer...
Merci les amis !
ou pas :(
le même $cerveau mais avec You tUbe
Le livre "La Chine e(s)t le Monde est un puit d'informations". La découverte du concept de Tanxia, ça n'est pas rien ! Les auteurs sont très pointus et vulgarisent à merveille les questions qui devraient nous permettre d'entr'appercevoir l'effroi de ce monde qui vient.
Glaçant.
Vidéo à ajoutée le 30 août 2019
La table ronde organisée par Futuribles International le 11 avril 2019 portait sur l’ambition de la Chine d’affirmer son leadership sur le monde, les puissants moyens qu’elle mobilise à cette fin, ses forces mais aussi ses faiblesses. Elle était introduite par Sophie Boisseau du Rocher, chercheur au centre Asie de l’Institut français des relations internationales (IFRI), spécialiste de la Chine et des pays d’Asie du Sud-Est (ASEAN), auteur de nombreux livres, et Emmanuel Dubois de Prisque, chercheur associé à l’Institut Thomas More, corédacteur en chef de la revue « Monde chinois », qui travaille depuis 25 ans sur l’Asie orientale. Ils sont coauteurs d’un livre récent, « La Chine e(s)t le monde. Essai sur la sino-mondialisation » (Paris : Odile Jacob, 2019).