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À recommander à un-e ado, mais aussi à regarder avec des ados !
Elles disent non au machisme ordinaire et aux diktats de la beauté !
D'Isabelle Huppert à Mélanie Laurent, les actrices d'hier et d'aujourd'hui font entendre leurs voix pour faire jeu égal avec leurs homologues masculins.Dans l'industrie du cinéma, les métiers considérés comme subalternes ou accessoires sont toujours majoritairement occupés par les femmes. Inversement, les fonctions de pouvoir et de création restent massivement réservées aux hommes : seuls 20% des producteurs sont des femmes, et 25% des films seulement sont réalisés par des femmes. Des chiffres d'autant plus étonnants que les femmes ont joué un rôle déterminant dans la naissance du cinéma, il y a plus de 120 ans : le cinéma de fiction tel qu'il existe aujourd'hui a été inventé en France par une femme, oubliée par l'Histoire : la pionnière Alice Guy. Aujourd'hui, une génération de réalisatrices qui, lassées des rôles qu'on leur propose, passent derrière la caméra pour raconter d'autres personnages féminins et d'autres histoires.
France, 1956, ROBERT BRESSON
Drame, Guerre, ThrillerSynopsis
Conduit en 1943 au fort de Montluc pour y être exécuté par les Allemands, le lieutenant Fontaine parvient à > s’échapper en compagnie d’un autre prisonnier, Jost.
Notre opinion
Sans aucun doute l’un des plus grands films de tous les temps, Un condamné à mort s’est échappé de Bresson se situe à l’apogée de “l’écriture cinématographique”, où l’harmonie entre le son et l’image livre un récit captivant de la vie, de la résistance et de l’emprisonnement en temps de guerre.
CARO is not DEAD !
Quelque part dans cette œuvre composite où les époques, les inspirations graphiques et les techniques visuelles se fracassent les unes contre les autres, se nichent la trace vibrante du geste de cette adolescente juive, sa mémoire vive, son étincelle, sa flamme réanimée.
Avec cette enquête monumentale, découpée en trois parties,le cinéaste édifie pour ces souffrances et ces morts oubliées le mémorial que la Chine leur refuse.
L'ami Philippe Pataud Célérier faisait déjà vraiment bien le boulot en 2o15.
Avec une économie de moyens et de gestes qui est aussi celle de « l’homme sans nom » ; un mimétisme en miroir entre le cinéaste et son sujet, le cinéaste et son absence de moyens. Plus qu’un style, il y a là une relation complice et toujours implicite entre le cinéaste et ceux qui n’ont rien.
Élève brillante, Sanou a grandi dans le 93 et intègre le prestigieux lycée Henri-IV. En échange d’une bourse, elle devient la tutrice de Khady, une élève de son ancien collège. La chronique scolaire d’une année décisive, portée par Déborah François et d’épatantes jeunes comédiennes.
Sur un ton gentiment provocateur mais toujours bienveillant, il aborde bon nombre de sujets brûlants : la religion, le voile, le harcèlement scolaire, la formation des enseignants, le repli sur soi... et réussit même l’exploit de ne jamais se prendre les pieds dans l’écueil de la pesanteur.
Elle appuie sur la gâchette et donne envie de voir, et de savoir.
Mais Audrey Estrougo réussit à illustrer combien le duo a progressivement accepté de se débarrasser de tout un entourage amical pour mieux gravir les échelons de la gloire.
Dans un Madrid suffocant, un duo de flics antipodique traque un tueur de vieilles dames. Par Rodrigo Sorogoyen ("El reino"), un polar nerveux, submergé de pulsions refoulées, servi par deux acteurs impeccables.
Second visionnage en moins de 6 mois. Passionnant de regarder autrement cette peinture de mœurs furieuse.
Bijou :!
"Regarde les hommes tomber", "Sur mes lèvres", "Un prophète"... : en huit films, Jacques Audiard a renouvelé le cinéma français. Une exploration subtile de l’œuvre et de la personnalité d'un cinéaste majeur et tourmenté, resté jusqu’alors "très discret".
Par son dernier film 24 Frames, Abbas Kiarostami renoue avec l'esprit du département cinéma du studio Kanoun, l'Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes, qu'il a porté et incarné il y a un demi-siècle, en tant que premier directeur. Il explique son geste en ces termes : « Je me demande toujours dans quelle mesure les artistes cherchent à représenter la réalité d'une scène. Les peintres et les photographes ne capturent qu'une seule image et rien de ce qui survient avant ou après. Pour 24 Frames, j'ai décidé d'utiliser les photos que j'ai prises ces dernières années, j'y ai ajouté ce que j'ai imaginé avoir eu lieu avant ou après chacun des moments capturés. »
"Lucas Belvaux, c’est ce réalisateur belge engagé et discret qui a récolté des prix en pagaille, le frangin de Rémi Belvaux, le Rémi de C’est arrivé près de chez vous. Dans sa musette, la fameuse « trilogie Lucas Belvaux ». Trois films pour des histoires différentes mais dont les personnages s’entrechoquent entre eux. Dingue. Il a aussi réalisé Rapt, basé sur l’histoire de l’enlèvement du baron Empain, avec Yvan Attal, ou encore Chez nous, sur la montée de l’extrême droite dans le nord de la France. Un cinoche fiction sociale, politique, engagé. Il a également joué dans les films d’Yves Boisset, de Claude Chabrol, Jacques Rivette, Olivier Assayas, et beaucoup dans les siens."
la stasi et la poésie
Envoûtant et étonnant #PinkFloyd
AUSSI DÉROUTANT QU'ÉLOQUENT...
Il en va du néo-colonialisme comme d'un jeu de duppe, on sait comment tout ça fini : mal.
POUAH !
La fin d’année approchant, certains pensent déjà à ce qu’ils vont proposer à leurs hôtes ou invités pour les divertir. Les jeux de société ne manquent pas et pour s’y retrouver, m…
Premier long métrage de Georges Lucas produit par FF Coppola cité dans ma lecture du moment [Le logiciel qui murmure à l'oreille des prolos. Sombre guidage vocal dans les entrepôts de la grande distribution, par David Gaborieau].
"Le pouvoir semble détenu par une sorte de caste qui dispose d'une force de renseignement et de répression terrible. Les dirigeants ont accès aux conversations des gens, ils peuvent les voir et les entendre à l'aide de caméras. Ils ont même un contrôle mental sur la population (...)"
Et à Dijon l'Eldorado nous a encouragé à découvrir le cinéma autrement. À le défendre. À promouvoir la version originale...
"Années 1970 : l’exploitation cinématographique française se meurt. Après avoir connu des heures de gloire entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début des années 1960 (la France enregistre..."
"Vont-ils entrer en lutte contre la peur du lendemain que la société actuelle promet comme seul modèle ? Il est en tout cas plus que jamais nécessaire de « lutter contre les évolutions dévastatrices de la société » et de « continuer à cultiver l’alternative »."